L'entretien des entrées de ville en Wallonie

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 1156 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 11/09/2017

  • de MARTIN Nicolas
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
  
  J’ai récemment été interpellé par de nombreux citoyens au sujet de l’état d’entretien de la part du Service public de Wallonie, parfois largement insuffisant, de certaines entrées de ville en Wallonie.
   
  J’ai en effet pu constater moi-même, en particulier en ce qui concerne la Ville de Mons, l’état parfois lamentable de délabrement des bordures de voiries et des terre-pleins centraux relevant de la compétence régionale, et donc de la responsabilité de Monsieur le Ministre.
   
  Comme il peut le penser, ce manque d’entretien laisse paraître une image désastreuse de nos villes wallonnes. Les entrées de ville devraient au contraire faire l’objet d’une attention particulière, en ce qu’elles constituent le premier contact des visiteurs avec nos villes wallonnes.
   
  Quels sont les moyens alloués à l’entretien des entrées de ville en Wallonie ?
  
  De quelle manière ces moyens ont-ils évolué au cours de 3 dernières années ?
  
  Enfin, face à ce constat désastreux, quelles mesures seront mises en œuvre pour remédier à la situation ?

• Réponse du 03/10/2017

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Au sein de l’administration, il n’y a pas de moyens spécifiquement alloués à l’entretien des entrées de ville en Wallonie, lequel fait partie de l’entretien global. Aucune comptabilité particulière n’est donc tenue en ce sens.
  
  Le budget global d’entretien (hors électromécanique) du réseau wallon est composé des montants suivants :
  pour le réseau non structurant (non compris le Service Hiver) : 28 Meuros en 2014, 36 Meuros en 2015, 31 Meuros en 2016 et 33 Meuros en 2017
  pour le réseau structurant (y compris le Service Hiver) via les budgets de la SOFICO : 63 Meuros en 2014, 70 Meuros en 2015, 72 Meuros en 2016, 75 Meuros en 2017.
  
  Comme on peut le voir, en tenant compte du transfert de 800 km du réseau non structurant vers le réseau structurant en 2016 (avec anticipation des moyens dès 2015 au niveau de la SOFICO), ces moyens budgétaires ont été accrus annuellement depuis 2014.
  
  Par ailleurs, une homogénéisation des activités et des fréquences d'entretien annuel par catégories de réseaux est en cours. Cet objectif devrait rendre plus efficients les budgets d’entretien mis à disposition pour l’entretien du réseau, dont l’entretien des entrées de ville.
  
  Il est à noter également que, pour certaines villes, des conventions sont établies entre la ville et la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments pour l’entretien des différents espaces (par exemple : entretien des ronds-points effectués par la ville).
  
  Enfin, concernant la Ville de Mons, celle-ci gère elle-même les tontes des terres pleins centraux, les tailles des haies et les plantations florales des terres pleins et ilots d’accès.