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L'utilisation de la bande d'arrêt d'urgence pour le covoiturage

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1161 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 11/09/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Monsieur le Ministre récemment intervenu dans la presse pour plaider en faveur de l’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence pour désengorger certains axes et favoriser l’accès des véhicules de covoiturage.

    Combien de temps durera la période test  ? Quels sont les objectifs  ?

    Quels coûts, notamment en termes de contrôles, impliquerait l’extension d’un tel système à l’ensemble de la Wallonie  ?

    Certains sujets ne sont pas encore tranchés, notamment le nombre de personne au sein des covoiturages ou l’avantage fiscal au covoiturage. Quel agenda s'est-il fixé  ?

  • Réponse du 03/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le covoiturage est sans conteste l’une des solutions pour améliorer la mobilité.

    En ce qui concerne les bandes réservées aux covoiturages, il y a deux zones « test » envisagées actuellement, de part et d’autre de l’E411.

    Un projet se situe entre la Province de Luxembourg et le Grand-Duché de Luxembourg. Les accords sont en bonne voie avec le Grand-Duché de Luxembourg, mais nécessitent des travaux (réhabilitation de l’autoroute et conjointement de la bande d'arrêt d'urgence), côté wallon, car elle n'est pas adaptée à la circulation régulière de véhicules.

    Un deuxième projet se situe entre Wavre et Bruxelles, avec plusieurs phases possibles. Les accords avec les deux autres régions sont en cours, sur base des décisions de juin 2017 au Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité sur la création d’un panneau afin d’utiliser la bande bus pour le covoiturage. Des groupes de travail sont mis en place pour avancer sur le sujet qui permettra de définir les méthodologies de contrôles et également les avantages fiscaux.

    L’objectif est d’envisager ces deux zones tests d’ici fin 2018, en fonction de l’avancement « technique » (travaux, signalisation, contrôle) et des contacts avec les régions bruxelloises et flamandes d’une part et le Grand-Duché de Luxembourg d’autre part. En fonction du résultat de ces zones tests, d’autres zones pourraient être envisagées dans les prochaines années, mais certainement pas une généralisation à l’ensemble des autoroutes, car cela ne s’indique pas actuellement.