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L'interdiction de l'utilisation du glyphosate

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1165 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/09/2017
    • de MOTTARD Maurice
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Pour Phytofar, l’interdiction d’utilisation des herbicides (tels que Roundup) dans les régions est basée sur des considérations politiques plutôt que scientifiques.

    Phytofar met en avant les différences des mesures d’interdiction au sein des trois régions et souligne les conséquences pratiques pour les jardiniers professionnels dans les zones frontalières.

    Pour l’industrie, ce dossier est contaminé par la problématique des compétences et la tendance des politiques à régionaliser les normes de produits.

    Pour le secrétaire général de Phytofar, les régions sont beaucoup moins bien armées que les niveaux de pouvoir européen et fédéral pour traiter ces dossiers et souligne l’absence d’étude d’impact des mesures régionales.

    Si les trois régions de Belgique ont effectivement adopté des règles différentes cela traduit un manque flagrant de coordination dans un petit pays comme la Belgique. C’est déplorable  !

    A l’inverse, chacune des régions est libre d’exercer ses compétences comme elle le souhaite.
    Evidemment pour un groupe comme Monsanto, il est plus économe de faire son lobbying auprès de l’Union européenne que de devoir le faire dans chacune des composantes de l’Union européenne.

    La preuve en est que l’agence européenne a cédé aux pressions du producteur en rendant un avis plutôt de complaisance que basé sur un travail scientifique indépendant.

    Vu l’impact probable de l’utilisation du produit «  probablement cancérigène  », fallait-il vraiment une étude sur les impacts en cas de non-utilisation dudit produit  ?
  • Réponse du 03/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Vu les avis différents de plusieurs instances scientifiques reconnues, le Gouvernement a décidé d’appliquer le principe de précaution et a donc opté pour une interdiction pour les particuliers, tel que demandé par le Parlement wallon.

    La question des études à faire ou non dans le cadre de l’agrément de la substance relève des compétences européennes.