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La reconstruction du viaduc d'Yves-Gomezée

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1166 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/09/2017
    • de POULIN Christine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Après avoir annoncé la destruction à l’automne du viaduc d’Yves-Gomezée sur la commune de Walcourt, un ouvrage d’art important de la Nationale 5, le cabinet de Monsieur le Minstre a ensuite précisé que l'objectif était plutôt de conserver le trafic sur celui-ci tout en effectuant son remplacement.

    La presse a largement fait écho de ces travaux et de nombreux citoyens s’inquiètent, riverains ou navetteurs.

    Ce chantier aura en effet d’énormes répercussions sur la mobilité et l’accessibilité de toute une région.

    Monsieur le Ministre peut-il nous donner plus d’informations quant à l’organisation de ce chantier ?

    Le trafic y sera-t-il préservé ?

    Quelle(s) déviation(s) sera ou seront mises en place ?

    Quelle sera la durée des travaux ?

    Quand seront-ils vraiment réalisés ?

    Enfin, des mesures alternatives seront-elles prises pour favoriser l’usage de la ligne ferroviaire 132 et renforcer son offre ?
  • Réponse du 28/09/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les conclusions de l’étude de faisabilité visant à proposer les différentes alternatives de démolition/reconstruction du viaduc d’Yves-Gomezée sont prévues pour cet automne 2017. Le maintien de la circulation pendant ces opérations est un impératif de base. Il n’y aura donc pas lieu de mettre des déviations en place.

    Les travaux de remplacement du viaduc seront couplés au chantier de mise à gabarit de la N5 entre Fraire et Jamagne, prévu au Plan Infrastructures 2016-2019. Ces deux dossiers font actuellement l’objet d’études techniques qui devraient être finalisées en juin 2018.

    S’ensuivront les demandes de permis d’urbanisme, les expropriations éventuelles et la passation des marchés publics. La durée de ces procédures administratives n’est pas connue précisément à ce jour. Le début des travaux n’est donc pas attendu avant fin 2018 ou début 2019.

    La ligne 132 a toujours retenu l’attention du Gouvernement wallon puisqu’elle a fait l’objet d’une première décision de soutien en novembre 2013 dans le cadre des projets prioritaires d’investissement, et d’une seconde, l’année dernière, dans le cadre du Plan de Transport. En mai 2016, le Gouvernement wallon plaidait, en effet, pour l’application d’un seuil d’attractivité de base de minimum 1 train/h/sens sur l’ensemble de son territoire, ainsi que la mise en place d’un train IC rapide entre Couvin et Charleroi parallèlement à un train l’omnibus entre Charleroi et Walcourt (principe du RER carolo).

    Dans le cadre de la fixation annuelle du programme d’activités de la Cellule ferroviaire, mon prédécesseur lui a demandé d’examiner la problématique particulière de la L 132, et c’est dans ce cadre qu’elle a déjà organisé des séances d’information auprès de la population concernant la ligne 132 Couvin-Charleroi en vue de la revitaliser.

    Je soutiens pleinement cette initiative et les activités que la Cellule ferroviaire mène dans ce cadre précis.

    De son côté, la SNCB a décidé d’augmenter l’offre de train en décembre 2017 à 1 train par heure et par sens dans les points d’arrêt d’Ham-sur-Heure et d’Yves-Gomezée.