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Les radars en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1171 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/09/2017
    • de MOTTARD Maurice
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le lidar de la descente d’Ensival (région verviétoise) fonctionne à merveille. Une décision devrait venir de Namur afin de confirmer ou non son maintien à cet emplacement.

    Demande sera faite de maintenir le lidar à cet emplacement, en bord du chantier et ce jusqu’à la fin de celui-ci prévu fin d’année.

    Le lidar est rarement maintenu au même endroit si longtemps, mais celui-ci serait là plus pour un problème de sécurité des ouvriers.

    Le secteur est jugé très dangereux, avec une forte pente et un virage serré.

    La Région wallonne envisage même d’y installer un de ses prochains radars tronçon entre Dison et Heusy.

    Mais comment cela fonctionne-t-il ?

    On calcule le temps mis pour passer sous deux portiques, une moyenne horaire est ensuite établie et l’on voit si la limitation de vitesse a été respectée, si ce n’est pas le cas le numéro de plaque de la voiture s’inscrit sur le portique lumineux.

    Si mon information est correcte, 28 zones sur 72 sont équipées de cet outil.

    Est-ce que l’outil donne le même résultat dans toutes les zones déjà équipées ?

    Constate-t-on du côté d’Ensival une diminution significative du nombre et de la gravité des accidents ?

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous donner, outre l’appréciation de la technique par ses services, les faits et les statistiques qui fondent cette appréciation positive ?

    Et cela pour pouvoir en tirer profit pour d’autres zones.
  • Réponse du 29/09/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour rappel, la Wallonie a lancé un marché de location de « lidars » qui sont des radars semi-fixes, pour, d’une part, sécuriser les zones de chantiers, mais aussi, d’autre part, pour couvrir des zones à risques non couvertes par des « radars » fixes, au bénéfice des zones de police. Depuis la fin de l’année 2016, la Région wallonne met gratuitement des lidars à disposition des zones de police (800 semaines 2 ans, soit plus de 4 semaines / ZP/an).
    Ce lidar est un radar répressif classique, mais autonome, c'est-à-dire alimenté sur batterie. Il mesure donc la vitesse ponctuelle des véhicules.

    Effectivement, un lidar a été placé en juillet au niveau du viaduc d'Ensival dans le but de sécuriser le chantier de réfection du pont. Début septembre, il a été déplacé un peu plus en amont du chantier.

    En ce qui concerne les lidars mis à disposition des zones de police, en ce début septembre, 40 des 72 zones de police de Wallonie ont fait appel à ce service.

    En ce qui concerne les radars tronçons, le principe est de mesurer la vitesse moyenne sur une certaine longueur de section de route. La distance parcourue en rapport avec le temps de parcours détermine la vitesse du véhicule. Cette technique est utilisée pour contrôler les vitesses pratiquées sur la liaison E40-E25 à Liège.