/

Aménagments des flux de circulation et travaux de la nationale Gent-Valenciennes à Bon-Secours.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2005
  • N° : 2 (2005-2006) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/09/2005
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    La ville de Péruwelz a entrepris en mai 2004 un ensemble de travaux routiers en vue d'améliorer le site de la Basilique de Bon-Secours, monument classé.

    Les citoyens, la presse et des mandataires communaux se sont très régulièrement interrogés sur l'entreprise et l'abandon du site pendant de très longues périodes. La raison officielle - émanant de l'échevinat des travaux - semble être la fourniture des matériaux, la carrière de pierres ne pouvant que très lentement produire les recouvrements des trottoirs.

    Ces importants retards ont porté un préjudice sérieux aux commerces, restaurants et cafés de ce lieu hautement touristique. Pire encore, la sécurité des usagers a été - et reste - très gravement compromise. Les trottoirs inachevés et encombrés de matériaux obligent les piétons à emprunter la voie publique et l'absence totale de marquage au sol dans la zone immédiatement frontalière en haut de la butte transforme les environs de la basilique en piste d'auto-scooter grandeur nature.

    Selon des informations qui nous sont parvenues, il semblerait que le projet de la ville de Péruwelz consistant à réaliser un « rond point » autour de la basilique se heurte à l'opposition des autorités responsables françaises. Ce « rond point transfrontalier » est en effet situé pour partie en France et pour partie en Belgique. Les autorités françaises souhaiteraient maintenir le tracé original de la route Gent-Valenciennes et refusent donc la réalisation d'un rond point.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous dire :

    - si des contacts avaient déjà été établis entre la Région wallonne et les autorités françaises en vue de réaliser ce rond point préalablement au début des travaux et si ces tractations devaient se réaliser à l'initiative de la ville de Péruwelz ou de ses services ;

    - quelle est la situation actuelle des discussions et/ou décisions à ce sujet. Plus clairement, les autorités françaises ont-elles enfin marqué leur accord pour la réalisation d'un rond point et quand peut-on très légitimement espérer une solution ;

    - vu les dangers inhérent à la situation actuelle - absence totale de marquages - pour les usagers, que comptent entreprendre ses services, même s'il ne s'agit que d'une option temporaire. On ne peut en effet imaginer que perdure la situation actuelle ou alors faudra-t-il attendre un accident grave ?



    Un dernier point, qui peut sembler un détail, mais, au niveau de la sécurité et de la vie des citoyens, nous estimons qu'il n'existe pas de point de « détail » et que tout a son importance. Soucieux de présenter un « rapport parking » le plus fourni possible, les auteurs de projet ont placé des parkings qui, vu leurs emplacements en bordure de la route, amènent des ralentissements et des arrêts de la circulation lors des entrées et des sorties des véhicules et peuvent engendrer des zones de danger. C'est notamment le cas au niveau d'une officine de tiercé. L'arrivée et le départ des voitures de ce parking limité à deux emplacements provoquent des arrêts qui amènent des risques d'accidents, d'autant plus graves que nous sommes au sommet d'un côté, donc à visibilité réduite.


  • Réponse du 28/11/2005
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre de ce qui suit.

    1. « Le rond-point transfrontalier » n'emprunte que pour un quart de sa longueur la R.N. 60 gérée par le MET. Le MET a émis un avis favorable à la réalisation d'un carrefour giratoire autour de la basilique. Toutefois, la situation actuelle ne présentant aucun inconvénient majeur au niveau routier, les tractations avec les autorités françaises ont été laissées à l'appréciation de la ville de Péruwelz.

    2. La décision de réaliser un rond-point n'impliquant que la modification de quelques panneaux de signalisation sur la R.N. 60, le MET ne souhaite pas s'immiscer dans les discussions quant à ce projet qui relève de la seule autorité du conseil communal.

    3. Les dangers inhérents à la situation actuelle ne semblent partagés ni par le bourgmestre ni par la police locale avec lesquels le MET est régulièrement en contact, notamment lors des réunions de la Commission sécurité de la ville de Péruwelz.

    4. Il existe depuis plus de 30 ans des zones de parking longitudinales à la R.N. 60 ; ces zones n'ont pas été modifiées ; les auteurs de projet des aménagements autour de la Basilique de Bonsecours ont travaillé uniquement sur le domaine communal, hormis les filets d'eau et bordures renouvelés le long de la R.N. 60.

    En conclusion, il m'apparaît que cette problématique ne relève, pour l'essentiel, que de la seule commune de Péruwelz.