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Le verdissement du parc automobile du Service public de Wallonie et des unités d'administration publique wallonnes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1186 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/09/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Une Wallonie sans diesel en 2030, c’est l'objectif de Monsieur le Ministre.

    Il a déclaré que très prochainement il présenterait une note sur le verdissement de la flotte publique au Gouvernement wallon, et que dès lors cela deviendrait très difficile pour un pouvoir wallon d’acheter autre chose qu’un véhicule vert ayant des performances environnementales très poussées.

    Combien y a-t-il actuellement de véhicules au sein de la flotte wallonne (qui dépendent du Service public de Wallonie et des unités d'administration publique wallonnes ) ?

    Combien parmi ceux-ci sont plus anciens ?

    Combien roulent au diesel ? Combien à l’essence ou au gaz ? Combien y a-t-il de véhicules hybrides ? Combien de véhicules avec un moteur électrique ?

    Il devrait le savoir, car il est le Ministre de la Mobilité depuis un certain temps déjà, et on l'a toujours entendu favorable au verdissement de la mobilité.

    Quant à l’objectif, tout le monde pourra le partager, et même aller plus loin en disant « plus de combustion fossile d’ici 2040 ! » Est-ce un objectif qu'il partage ?
  • Réponse du 06/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    La Déclaration de politique régionale prévoit que « La Région s’engagera dans une politique ambitieuse d’utilisation des carburants alternatifs (CNG, électricité, hydrogène…) et tendra pour les véhicules particuliers vers une Wallonie sans diesel en 2030 ».

    Afin de susciter un changement des modes de consommation et de production, les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple.
    C’est pourquoi dans la décision du 22 décembre 2016 le Gouvernement wallon a dans un premier temps prévu de remplacer les véhicules à carburant essence ou diesel des flottes publiques par un véhicule à carburant alternatif (VCA) de la manière suivante :
    50 % des véhicules remplacés seront des VCA à partir du 1er janvier 2017 ;
    100 % des véhicules remplacés seront des VCA à partir du 1er janvier 2030.

    En 2016, le parc automobile cumulé hors véhicules techniques du Service public de Wallonie et des cabinets ministériels représentait 2789 véhicules ayant une durée de vie moyenne de 8 ans et dont 1750 devraient être remplacés d’ici 2021.
    Quant aux pouvoirs locaux et OIP, ils étaient encouragés à tendre vers un taux de remplacement de 20 % de leur flotte par des véhicules à faibles émissions.

    Pour ce faire et conformément à la décision du Gouvernement wallon du 20 juillet 2017, une subvention peut être accordée aux communes, CPAS, provinces et RCA en vue d’acquérir notamment des véhicules VCA de moins de 3,5T de MMA.

    La volonté existe d’accélérer le timing afin de rendre plus rapidement les flottes publiques plus respectueuses de l’environnement.

    C’est pourquoi le Gouvernement wallon a décidé le 21 septembre de charger dans un 1er temps le Ministre de l’Environnement, le Ministre ayant le climat dans ses attributions et les Ministres ayant la tutelle sur les UAP de soumettre une note sur l’optimisation et le verdissement des flottes publiques régionales et pararégionales.

    Il a également chargé le Ministre de l’Environnement, le Ministre ayant le climat dans ses attributions et la Ministre des Pouvoirs locaux de soumettre ultérieurement une note sur l’optimisation et le verdissement de la flotte publique des pouvoirs locaux, après concertation avec l’Union des villes et communes de Wallonie.

    Par ailleurs, une note sur l’optimisation et le verdissement de la flotte privée sera également soumise ultérieurement afin de susciter une juste, mais réelle transition écologique en la matière au niveau des entreprises.

    Ce faisant, nous contribuerons ainsi à limiter au maximum le recours aux énergies fossiles et à mettre en œuvre l’accord de Paris qui prévoit entre autre que les Parties cherchent à parvenir au plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre dans les meilleurs délais.