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La propreté publique

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1194 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/09/2017
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    On peut lire dans la Déclaration de politique régionale 2017 qu'en matière de déchets, « l'accent sera notamment mis sur la lutte pour la propreté publique, en développant et en élargissant le partenariat existant avec les secteurs et les entreprises, notamment via la cellule BeWapp ».

    Il s'agit donc pour ce Gouvernement de poursuivre la politique mise en œuvre par le précédent gouvernement en la matière, dans la mesure où ce dernier avait déjà mis en œuvre plusieurs actions dont la participation citoyenne (grand nettoyage de printemps « BeWapp »), l'interdiction progressive des sacs plastiques, la révision des amendes pour l'abandon de mégots, chewing-gums et canettes, l'outil de mesure de la propreté « Clic-4-Wapp », etc.

    Par conséquent, qu'est-ce que le Gouvernement entend précisément mener comme actions et quelles sont les initiatives que Monsieur le Ministre va développer pour améliorer encore davantage la propreté publique ?

    Plus précisément, Monsieur le Ministre indiquait en février 2017 que 136 agents dédiés à la propreté publique seraient engagés à travers la Wallonie. Aujourd'hui, les procédures d'engagement des agents propreté sous statut PTP (programme de transition professionnelle) par les communes sont-elles terminées  ? Combien d'agents sont actuellement en fonction ?

    Par ailleurs, il était question que la cartographie des « points noirs », lieux faisant régulièrement l'objet de dépôts illégaux d'immondices, soit étoffée par le biais d'une application informatique et que cette dernière soit mise à disposition gratuitement des communes. Qu'en est-il aujourd'hui ?

    De manière plus spécifique, Monsieur le Ministre n'est pas sans savoir que certains de nos concitoyens procèdent à des dépôts illégaux de déchets en dehors du territoire de la région. Selon la presse, ce phénomène serait même en augmentation.

    De quelles informations dispose Monsieur le Ministre en la matière ?

    Quelle est l'ampleur du phénomène ?

    Que fait Monsieur le Ministre pour le contrer ?

    Y a-t-il une collaboration transfrontalière dans cet objectif et dans la négative, pourquoi ?
  • Réponse du 06/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les deux appels consécutifs auprès de toutes les communes et intercommunales de gestion des déchets de Wallonie pour bénéficier de l’engagement d’agents dédiés à la propreté publique a débouché sur un accord pour l’engagement de 199 personnes. A l’heure actuelle, 32 agents sont déjà en fonction.

    L’application cartographique, développée en 2016 par la Cellule Be WaPP, et mise gratuitement à disposition des communes wallonnes pour leur permettre de dresser un état des lieux de leur parc de poubelles publiques, est aujourd’hui utilisée par 136 communes. Cette application va être rehaussée de nouvelles fonctionnalités dont celles de pouvoir cartographier les « points noirs ». Parmi les nouveautés, signalons la possibilité d’inventorier d’autres infrastructures telles que des canisites ou des WC publics, d’optimiser des tournées de vidanges des poubelles publiques ou encore de réaliser des traitements statistiques des données encodées. Cette nouvelle version verra le jour dans les prochains mois et sera proposée, toujours gratuitement, aux communes intéressées.

    Il n’existe pas de données centralisées concernant des dépôts illégaux en dehors du territoire de la Région wallonne. L’administration n’enregistre pas non plus de plaintes en provenance d’autres pays et régions dans ce cadre. L’ampleur du problème ne peut donc pas être quantifiée actuellement.

    Néanmoins, les actions de sensibilisation menées sur le territoire de la Région induisent un changement global de comportement chez le citoyen et véhiculent le message que de tels dépôts ne sont pas plus tolérables, tant en dehors de notre région qu’à l’intérieur de celle-ci. De même, les actions Be WaPP et Sofico visibles le long de notre réseau routier, via la présence de panneaux ou la présence d’agents dédiés à la propreté par exemple, ont un impact sur les visiteurs qui proviennent d’autres régions et pays, de façon à sensibiliser les usagers de la route de toutes provenances.