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L'installation de panneaux photovoltaïques par les pouvoirs locaux

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 29 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 19/09/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports

    Une entreprise de Dison, Issol, vient de signer 3 contrats, afin de couvrir des bâtiments industriels de grosses firmes de la région, avec des panneaux photovoltaïques.

    C’est un tiers investisseur qui va financer ces différents projets, il empochera les certificats verts et les entreprises quant à elles réaliseront des économies d’énergie substantielles.

    Est-il envisageable que la Région wallonne joue le rôle de tiers investisseur en faveur des autorités locales (communes, provinces, intercommunales,…) afin de les inciter à réduire leur consommation d’électricité en augmentant l’autoproduction ?

    Cela pourrait-être un bon moyen de relancer une filière qui a tant souffert depuis la gestion très aléatoire de la bulle des certificats verts liés au photovoltaïque ?

    Monsieur le Ministre a-t-il chiffré le potentiel d’économie qu’un tel programme pourrait engendrer ?
  • Réponse du 06/10/2017
    • de CRUCKE Jean-Luc

    Les projets de tiers-investisseur proposé par ISSOL pour des bâtiments industriels ne sont pas totalement comparables avec les bâtiments publics.

    D’une part, la plupart des bâtiments publics ont des superficies inférieures à celles de bâtiments industriels, ce qui engendre inévitablement un coût plus élevé de l’installation et rend le business-model moins évident.

    D’autre part, pour installer du photovoltaïque sur les bâtiments publics, il est obligatoire de passer par des procédures de marchés publics. Celles-ci sont plus longues et engendrent toute une série d’étapes administratives augmentant parfois le prix final de l’installation.

    Jouer le rôle de tiers-investisseurs dans le cas d’installation de panneaux photovoltaïques est un rôle à risque qui demande des compétences particulières. Je préfère donc laisser ce métier aux professionnels qui ont une vraie valeur ajoutée dans ce secteur.