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L'utilisation des néonicotinoïdes

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 25 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 25/09/2017
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Je me permets d'interroger Monsieur le Ministre sur les différents usages faits des néonicotinoïdes.

    En effet, récemment encore, lors d’une réponse à une question d’actualité du 6 septembre 2017 relative aux inquiétudes liées à l'usage des pesticides, il assurait que l’usage des néonicotinoïdes se limitait à un enrobage des semences.

    Arguant qu’il est important d’être précis, je me permets de lui revenir pour qu'il puisse m’apporter des précisions. En effet, d’après mes informations, l’usage des néonicotinoïdes ne se limite pas uniquement à l’enrobage des semences.

    Deux molécules appartenant aux néonicotinoïdes (l’acétamipride et le thiaclopride) suspectées être cancérigènes (voir l'avis du Conseil supérieur de la Santé), sont autorisées pour différents usages agricoles.

    En effet, la pulvérisation foliaire de ces deux produits semble courante : l’acétamipride, tout comme le thiaclopride d’ailleurs, est agréé dans la culture de colza pour une pulvérisation au printemps, avant la floraison, en vue de la protection contre les mélighètes (document de travail de la FWA, Usage de produits de protection des plantes en Région wallonne, le point sur les questions d’actualité).

    La substance est également utilisée en arboriculture fruitière, comme en maraîchage, puisque l’acétamipride est agréé contre plusieurs ravageurs. Le thiaclopride est autorisé dans le secteur fruitier, pour la culture du pommier, de la poire et dans la culture des petits légumes (http://fytoweb.be/fr/produits-phytopharmaceutiques/consulter-autorisations-de-produits-phytopharmaceutiques).

    Par ailleurs, un produit à base de thiaclopride, le calypso, est également utilisé dans le secteur ornemental.

    Dès lors, Monsieur le Ministre peut-il m’assurer la quantité utilisée par chacun de ses usages ?

    Quelles sont les quantités utilisées pour chacun de ces usages ?

    Quelle est la quantité utilisée en pulvérisation et, a contrario, en enrobage ?

    Enfin, peut-il me préciser la quantité de molécules utilisées dans chaque secteur concerné par l’utilisation des néonicotinoïdes pour :
    - - l’agriculture,
    - - l’horticulture ornementale,
    - - l’arboriculture,
    - - et la sylviculture.
  • Réponse du 17/10/2017 | Annexe [PDF]
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’ensemble des informations précises concernant les agréments et les usages autorisés est accessible à tout citoyen sur le site le site http://fytoweb.be géré par le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement

    Concernant les quantités, les données disponibles auprès du SPF sont les données de vente de produits phytopharmaceutiques. Depuis 2013, il est possible de distinguer les quantités vendues pour un usage professionnel de celles vendues pour un usage non professionnel (H&G).

    Selon les informations reçues du SPF par l’administration wallonne, les ventes en kilogramme de substance active sont reprises dans le tableau en annexe.

    Une mesure proposée pour le nouveau plan wallon de réduction des pesticides pour la période 2018-2022 vise à améliorer la connaissance des chiffres d’usage.