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La conversion de l'agriculture wallonne

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 28 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 25/09/2017
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Au début de cette année 2017, l’UCL a réalisé une étude relative aux conséquences environnementales et économiques d’une conversion de l’agriculture wallonne vers un modèle sans produit phytopharmaceutique et à faible apport d’intrants. L'évaluation portait sur quatre aspects importants qui sont fréquemment discutés au sein des débats sur l'agriculture durable : l’emploi, la production alimentaire, la performance économique et l’impact environnemental.

    Les résultats étaient très clairs : la Wallonie produit suffisamment de nourriture pour nourrir la population wallonne, une agriculture à faibles intrants peut créer 6 % d’emplois, un environnement mieux préservé, moins de dommages à la santé humaine, un gain de valeur ajoutée brute et enfin, une valeur ajoutée réelle plus élevée.

    Devant ces résultats, Monsieur le Ministre affirmait que « le maintien du système actuel n’est pas une voie envisageable ». Le Gouvernement wallon avait donc approuvé le financement d’un projet visant à définir comment avancer dans cette voie, en étudiant les freins au changement dans les principales filières agricoles. 9 mois plus tard, les lignes directrices de ce changement ont-elles été définies ?

    Des réunions ont-elles déjà eu avec les différents partenaires ?

    Quand ce projet sera-t-il transmis au Parlement ?
  • Réponse du 17/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce projet dénommé « Réflexions sur des trajectoires de transition vers des filières wallonnes intégrant agriculture et environnement » est en cours, l’équipe du professeur BARET a déjà mené plusieurs réunions avec les acteurs de terrain.

    Il s’agit d’un projet d’une durée de 20 mois dont les conclusions seront communiquées au Parlement lorsqu’elles seront disponibles.