L'évolution du centre Perex
- Session : 2017-2018
- Année : 2017
- N° : 38 (2017-2018) 1
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Question écrite du 26/09/2017
- de STOFFELS Edmund
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Le centre Perex va, prochainement, faire peau neuve après un profond lifting pour devenir le centre Perex 4.0.
Pour rappel, le centre Perex assure la gestion et la surveillance du trafic sur les autoroutes et les principales routes wallonnes ainsi que d'une partie du fonctionnement des équipements électromécaniques et de télécommunication. Ces missions seront prochainement élargies à la gestion du trafic fluvial.
On annonce ainsi une extension du nouveau centre qui couvrira une surface de 800 mètres carrés au sol sur 4 niveaux ! Les équipements présents sur le réseau seront par ailleurs rénovés (boucles de comptage, panneaux à messages variables, caméra de contrôle…).
Enfin, un nouveau parc informatique sera également installé. Ce projet est évidemment d'envergure.
Monsieur le Ministre peut-il nous informer quant aux délais des différentes phases de ce chantier ?
Quel budget lui est dédicacé ?
Quand pense-t-il que le système d'intégration de la gestion des voies fluviales sera pleinement effectif ?
Cela permettra-t-il de réaliser des économies par rapport à la configuration actuelle ?
Réponse du 17/10/2017
- de DI ANTONIO Carlo
Le centre Perex 4.0 fait effectivement l’objet d’une réelle modernisation pour en faire un outil performant et moderne de gestion des infrastructures (auto)routières et fluviales wallonnes pour plus de sécurité, l’amélioration de la mobilité et une meilleure information des usagers.
Trois volets sont prévus :
1. la construction d’un nouveau bâtiment.
2. la modernisation de l’équipement au sein du bâtiment.
3. l’équipement des réseaux (auto)routiers et fluviaux.
Au niveau budgétaire, sur base de la décision du Gouvernement wallon de 2016, le budget total est de 30 millions d'euros, au travers de la SOFICO, qui provient de la dissolution du fonds fédéral de l’inspection automobile, suite à la sixième réforme de l’État :
1. 10 millions pour le bâtiment.
2. 10 millions pour la modernisation de l’équipement au sein du bâtiment.
3. 10 millions pour les premiers équipements sur les réseaux (auto)routiers et fluviaux.
En ce qui concerne les délais des différentes phases du chantier, la planification est la suivante.
Pour le bâtiment, le début du chantier a été lancé le 11 septembre dernier et devrait se terminer début 2019. Il comprend la construction d’un nouveau bâtiment qui englobera l’actuel en le modernisant.
Quant à la modernisation des équipements du bâtiment de Perex même ainsi que des réseaux pour une gestion intelligente du trafic routier et fluvial, deux études sont en cours pour identifier les investissements à réaliser :
- Analyses fonctionnelles du centre Perex 4.0 proprement dit ;
- Étude sur la modernisation de l’équipement (auto)routier.
Les résultats de ces deux études sont attendus pour la fin de cette année afin qu’ils soient analysés par l’administration. L’objectif est d’établir un plan « Intelligent Transport Systems » (ITS) pour la Wallonie, avec des priorités, un agenda d’investissements, etc.
Un plan d’investissements et des marchés seront lancés sur cette base. Ceux-ci seront réalisés par phases successives et les 10 millions qui sont consacrés aux équipements sur le réseau seront complétés par les crédits classiques de la SOFICO déjà dévolus, chaque année, pour l’entretien et la modernisation des réseaux, comme cela a été retenu au Plan infrastructures 2016-2019. Un budget complémentaire devrait pouvoir être libéré par la SOFICO grâce aux réductions de consommation d’énergie rendues possible par le Plan lumière (remplacement de l’éclairage actuel par du LED intelligent).
Pour la question relative à l’effectivité du système d'intégration de la gestion des voies fluviales, j’attends les résultats des études en cours pour avoir un aperçu global du planning d’investissements. Mais je peux déjà dire que pour les équipements liés aux voies hydrauliques, les choix se porteront sur les caméras, les télécommandes, les connexions, les automates et progressivement, la télésurveillance et la télécommande de diverses écluses.
Concernant les économies d’échelle, l’intégration prévue de la gestion des voies hydrauliques avec la gestion du trafic permettra de réaliser des économies par rapport à la situation actuelle, c’est un des objectifs du projet. Pensons en particulier à l’intégration de différents systèmes informatiques comme le datacenter, les bases de données ou le système de lecture des caméras.