/

Les voitures autonomes et le réseau routier wallon

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 41 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/09/2017
    • de ARENS Josy
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Les grands noms de l’automobile et de la technologie se sont lancés depuis quelques années dans une course de vitesse afin de ne pas rater le virage majeur que l’industrie automobile va connaître : l’arrivée de la voiture autonome ou sans chauffeur que d’aucuns annoncent pour 2020, soit déjà demain.

    Les promoteurs de cette nouvelle technologie ne tarissent pas d’éloges sur les avantages de celle-ci : consommation réduite, moins d’accidents, circulation plus fluide et donc moins d’embouteillages.

    Pourtant les embûches sont encore nombreuses tant au niveau légal, mais cela relève du niveau fédéral, qu’au niveau des aménagements nécessaires de nos infrastructures, cela relève de nos compétences.

    Le Ministre fédéral de la Mobilité indique qu’il entend anticiper cette révolution afin de permettre à la Belgique de figurer dans le peloton de tête européen, voire mondial. Mais cette matière transcende les niveaux de pouvoirs. Dès lors, Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer si une concertation est en cours entre les entités fédérées ? Si ce n’était le cas, ne pourrait-il inscrire le point lors d’un prochain comité de concertation ?

    Envisage-t-il de mettre en place un groupe de travail au niveau wallon afin de pouvoir identifier les enjeux et les défis de cette nouvelle technologie pour nos infrastructures et notre mobilité ?

    Concrètement, dans le cadre de l’actuel Plan infrastructures, des mesures sont-elles envisagées afin de permettre la circulation de ce type de véhicules ?
  • Réponse du 17/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les nouvelles technologies dans les véhicules qui assistent ou permettront à terme de remplacer le conducteur sont en développement et offres effectivement de belles perspectives en matière de sécurité routière et de mobilité.

    Elles concernent l'ensemble des pays européens.
    C'est pourquoi ce sujet fait l'objet d'échanges au sein du groupe de travail « Sécurité routière » de la Conférence européenne des Directeurs des Routes (CEDR). Pour rappel ou information, cette conférence est l'association des administrations nationales des routes d'Europe.

    La Wallonie s’inscrit pleinement dans ces échanges.

    Les nouvelles technologies doivent pouvoir s'adapter aux routes construites pour des conducteurs traditionnels parce que les routes seront utilisées conjointement par des véhicules équipés et non équipés.
    Ce sont donc les nouvelles technologies qui doivent s’adapter aux infrastructures existantes plutôt que l’inverse.
    Toutefois, l'équipement annexe des routes peut être adapté notamment pour supporter les communications entre les véhicules et l'infrastructure. C’est tout l’objet du dossier PEREX 4.0.

    Un dialogue au plus proche avec l'industrie est encouragé afin d'identifier et d'effectuer les changements qui seront nécessaires au système de circulation routière national, européen et international. Les Administrations nationales des routes travaillent ensemble avec les acteurs du secteur pour s'assurer que les progrès de la technologie soient bien des avantages en mobilité et sécurité routière.

    Au niveau belge, une concertation entre les régions et le fédéral s'effectue également. Un comité de pilotage « Systèmes de Transport Intelligent » est établi conformément à l'Accord de coopération relatif à la Directive sur les « Systèmes de Transport Intelligent ».

    En conclusion, les nouvelles technologies et en particulier les véhicules autonomes seront accueillis et encouragés en Wallonie, dans le respect des discussions en cours sur les plans wallon, belge et européen et dans le respect de notre objectif ambitieux d’amélioration de la sécurité routière et de la mobilité.