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L'assurance autonomie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 5 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 03/10/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Les sources de financement retenues par le prédécesseur de Madame la Ministre étaient connues. Elles posaient même un problème au patron de Solidaris qui avait déclaré dans la presse : « le transfert des moyens de l’Aide aux familles risque de laisser des gens sur le bord de la route, ceux qui souffrent d’une dépendance sociale et qui ne bénéficieront plus de ce soutien. La fin de l’aide aux personnes âgées sera un autre souci, pour beaucoup, il s’agit surtout d’un complément de revenu essentiel ».

    Le Ministre Prévot s’était emporté en séance plénière concernant les propos tenus par la mutualité socialiste, mais aussi par le syndicat FGTB. La CSC réclame un budget suffisant et s’inquiète du manque de perspective à cet égard. La mutualité libre réclame, quant à elle, qu’on reparte d’une page blanche soulignant que le dossier n’a pas été suffisamment réfléchi.

    Madame la Ministre confirme-t-elle que ce dossier a bien été porté par les deux présidents de l’ancienne majorité, assistés par les Ministres ?

    Qu’en est-il par rapport à un blocage politique du cdH concernant la réforme fiscale (propos que l’on a pu lire dans la presse) ?

    Ne doit-on pas la vérité concernant les dossiers tels que l’assurance autonomie, la réforme fiscale wallonne et d’autres qui ont été victimes d’un jeu politicien dont le Ministre Prévot est autant l’auteur que ceux qu’il a critiqués vertement ?

    Madame la Ministre va-t-elle, avec son nouveau partenaire, reprendre en main le dossier de l’assurance autonomie et répondre aux interrogations de la FGTB, de la CSC, de Solidaris et de la mutualité libre ? Ou va-t-elle avancer sans tenir compte des interrogations citées, auxquelles son prédécesseur a évité de répondre quant au fonds ?
  • Réponse du 25/10/2017
    • de GREOLI Alda

    Le dossier relatif à l’assurance autonomie a été bloqué pendant de longs mois, en partie en raison des nombreuses pressions subies de toute part par le partenaire de majorité. Pour le solde, l'honorable membre conviendra qu’il ne serait pas correct que je répondre à une interpellation adressée à mon prédécesseur ou à l’équipe gouvernementale dont il faisait partie. Je me limiterai à répondre à la partie de question qui est adressée au gouvernement actuel.

    Comme il a pu le constater, la déclaration de politique régionale confirme l’assurance autonomie comme étant une des priorités du gouvernement actuel. Celui-ci aura l’occasion d’ici peu de se pencher sur une nouvelle note sur laquelle travaille actuellement mon cabinet.


    Depuis que le projet d’assurance autonomie a été annoncé, un nombre important d’acteurs, d’associations représentatives, de fédérations ou d’organismes divers se sont exprimés sur le sujet, avec pour les uns des propositions constructives ou des attentes particulières et pour les autres des revendications ou encore des craintes... Toutes ces prises de position nous confortent en tout cas dans l’idée que ce projet d’assurance autonomie répond vraiment à une préoccupation de la population wallonne.

    Toutefois, il n’est pas dans nos intentions de prendre en compte l’ensemble des intérêts partisans, et souvent contradictoires, déposés par chacun de ces intervenants. En tant que politique, il nous incombe de faire des arbitrages, de tracer une ligne et d’avancer.

    L'honorable membre aura l’occasion dans les semaines à venir de constater en quoi la note proposée par le Gouvernement répondra aux interrogations des organisations dont il se fait l’écho dans sa question.