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Le chantier du viaduc d’Yves-Gomezée

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 66 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 03/10/2017
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Lorsque j’ai interrogé le prédécesseur de Monsieur le Ministre sur le sujet, celui-ci me précisait qu’une étude devait être menée pour vérifier la stabilité de l’ouvrage.

    Dans un article de presse, il annonçait que le viaduc ne serait pas démoli avant 2018-2019 et qu’une étude est en cours afin de voir les possibilités de maintenir la circulation durant son remplacement.

    Le tronçon Fraire-Jamagne devrait être réalisé parallèlement.

    Quel est l’impact budgétaire de ces travaux  ?

    Monsieur le Ministre a-t-il déjà reçu les conclusions de l’étude ?

    Qu’en ressort-il  ?

    Vu le trafic important sur la E420, une alternative de circulation est-elle possible pour éviter le viaduc d’Yves-Gomezée ?

    Monsieur le Ministre confirme-t-il que les travaux sur le tronçon Fraire-Jamagne seront réalisés en parallèle au remplacement du viaduc  ?

    Des aménagements pour les agriculteurs jouxtant la E420 sur le tronçon Jamagne-Philippeville étaient prévus. Où en est-il sur ce sujet   ?
  • Réponse du 24/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les conclusions de l’étude de faisabilité visant à proposer les différentes alternatives de démolition/reconstruction du viaduc d’Yves-Gomezée confirment la possibilité de maintenir la circulation pendant ces opérations délicates. Il n’y aura donc pas lieu de mettre des déviations en place.

    Les travaux de remplacement du viaduc seront couplés au chantier de mise à gabarit de la N5 entre Fraire et Jamagne, prévu au Plan Infrastructures 2016-2019. Ces deux dossiers font actuellement l’objet d’études techniques de projet, qui devraient être finalisées en juin 2018.

    La publication du marché public est prévue pour juillet 2018. Le début des travaux est envisagé pour fin 2018, voire début 2019, et ce pour une durée de chantier estimée à 24 mois.

    À ce stade des études, l’ensemble de ces travaux est estimé à 30 millions d'euros.

    Les préoccupations des agriculteurs sont prises en compte dans l’étude de la réhabilitation de la N5, notamment par la création de voiries de dessertes ou par la création de nouveaux accès agricoles, de manière à désenclaver les parcelles.