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La cartographie des dispositifs antibruit le long des autoroutes

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 67 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 03/10/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Dans la réponse du 21 juin 2017 de son prédécesseur sur les dispositifs antibruit le long des routes, Monsieur le Ministre dit que «  L’autoroute passant par Lontzen fait partie des voiries empruntées plus de 6 millions de véhicules par an.  » En plus, il cite une cartographie au moyen de laquelle «  la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments pourra alors mettre en avant les zones devant être traitées prioritairement.  ».

    Je m'intéresse surtout à l'autoroute E40 passant par la commune de Lontzen, surtout à la hauteur du village de Walhorn. C´est un endroit où il y avait au début de cette année des abattages d'arbres et des buissons. Donc, des éléments qui servent comme dispositif antibruit naturel le long de l´autoroute. Des riverains m'ont contactée et me disent qu'ils ont l'impression que le bruit provoqué par l'autoroute a augmenté depuis l'abattage.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me dire si la cartographie a été ajournée après l'abattage pour confirmer ou épuiser l'impression personnelle des riverains  ? De plus, la commune de Lontzen sera-t-elle traitée prioritairement  ?
  • Réponse du 24/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’autoroute passant par Lontzen fait effectivement partie des voiries empruntées par plus de 6 millions de véhicules par an.

    L’administration a analysé la demande de l'honorable membre et il apparait qu’aucun site d’actions n’est identifié comme prioritaire à la hauteur du village de Walhorn.

    Et de manière générale, les priorités de traitement des sites d’actions sont réalisées sur base de l’analyse réalisée par la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments. Cette analyse se base sur des critères tels que les niveaux de bruits atteints et du nombre d’habitants.

    Par ailleurs, bien que la présence de la végétation ait un effet psychologique en matière de bruit, il est erroné de croire que la végétation permet de diminuer les nuisances sonores. En effet, il a été démontré scientifiquement que les arbres, arbustes, etc. ne réduisent pas ce type de nuisances.

    Enfin, un marché de mise à jour de la cartographie acoustique pour ce réseau routier emprunté par plus de 6 millions de véhicules par an vient de débuter et va permettre une actualisation des données présentes.