/

Les travaux d'entretien des autoroutes

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 68 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 03/10/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    En traversant une grande partie de la Wallonie sur mon trajet journalier de ma commune d´Eupen en Ostbelgien vers le siège législatif et exécutif de la Wallonie à Namur, je suis toujours vigilante aux travaux d’entretien de nos routes et également le long de nos autoroutes.

    J´apprécie et je soutiens le projet du Gouvernement wallon afin de sécuriser les voiries avec le but de diminuer le nombre de tués sur les routes en Wallonie.
    Surtout pendant de temps estival, les travaux de tontes le long – et au milieu des deux sens – des autoroutes sont souvent à constater.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me confirmer si les mesures de précautions lors des travaux de tonte se passent dans l´intention de diminuer le nombre de tués ?

    Les entreprises chargées sont tenues de fermer une voie sur plusieurs centaines de mètres, parfois même sur des kilomètres  (et ceci même s’ils n’y travaillent plus) ? Un phénomène que j'ai dû constater plusieurs fois et qui engendre de longs embouteillages.

    En respectant les mesures de précaution nécessaires, est-ce qu´il serait possible de demander – ou mieux encore – d´obliger les entreprises chargées de fermer uniquement les zones où il y a effectivement des travaux  ?

    Serait-il possible de les imposer à ouvrir les voies bloquées à la circulation immédiatement après la finition des travaux, surtout pendant les heures de pointe  ? Ou encore, d'effectuer ces travaux en dehors des heures de pointe  ?

    Je le répète  : je salue toute mesure de sécurisation. Mais des embouteillages évitables ne sont pas uniquement une perte de temps et un danger supplémentaire, mais également une perte d'argent non négligeable. Tout ça sans oublier qu’ils ont aussi une influence grave sur l'environnement  : la consommation de carburant augmente, le taux de CO2 augmente, les émissions polluantes augmentent.

    Que Monsieur le Ministre veuille donc bien comprendre mon intention de limiter toutes ces conséquences négatives en évitant les embouteillages dès le début en créant un cadre encore plus clair et contraignant pour les entreprises chargées de ces travaux, tout en augmentant et en améliorant les aspects de sécurité pour les ouvriers concernés.
  • Réponse du 24/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour garantir et maintenir la fluidité du trafic sur le réseau régional, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments a établi la Circulaire C.T.02.21 « Chantiers et interventions sur le réseau structurant – Maintien de la fluidité du trafic ». Cette circulaire précise le nombre minimal de bandes de circulation à maintenir selon l’heure de la journée pour les jours ouvrables, les samedis et les dimanches.

    De manière générale, la majeure partie des travaux d’entretien est réalisée en dehors des heures de pointe définies par cette circulaire. Des pénalités sont d’ailleurs prévues dans les cahiers des charges en cas de débordement en dehors des plages horaires autorisées.

    Si pour des raisons de sécurité et/ou des raisons techniques, les travaux ne peuvent être organisés en se limitant uniquement aux plages horaires de cette circulaire, une demande de dérogation motivée est introduite auprès de l’Inspecteur général concerné qui pourra l’autoriser si elle est justifiée.

    Dans ce cas, des mesures complémentaires sont d’ailleurs prises pour prévenir les usagers des difficultés qui sont attendues afin de leur permettre d’adapter éventuellement leurs itinéraires. Ces moyens sont les suivants :
    des  PMV sur autoroutes qui annoncent les travaux
    des communiqués de presse diffusés aux différents médias
    des infos trafic sur le site « trafiroutes » de la DGO1
    des panneaux d’information de chantier

    En outre, vu les couts et les incidences en termes de mobilité, les services regroupent, si cela est possible, différentes tâches pour profiter de cette signalisation : abattage dans les talus, élagage des accotements, curage des caniveaux, brossage, réparations des nids-de-poule…

    Pour des interventions mobiles telles que du fauchage d’accotement, la zone traitée se déplace au rythme des opérations réalisées. Par contre, pour les interventions stationnaires telles que des rebouchages de nids de poule, la zone traitée peut être adaptée en fonction de l’état d’avancement, mais doit s’effectuer en dehors des heures de circulation et en accord avec l’administration.

    Enfin, je précise qu’un groupe de travail au sein de l’administration aborde actuellement la problématique de la sécurité des travailleurs et la mobilité durant les chantiers d’entretien, et ce afin d’améliorer cette approche.