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La diminution du trafic routier

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 70 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/10/2017
    • de LECOMTE Carine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Pour lutter contre le fléau du trafic routier, la ville de Rotterdam propose de rémunérer ses automobilistes pour faire en sorte qu’ils laissent leur voiture au garage pendant l’heure de pointe. L’objectif: fluidifier au maximum le trafic. Héline Mikielski, chargée de projet mobilité chez Egis dont la filière néerlandaise BNV Mobility a piloté le projet à Rotterdam, poursuit-elle.

    Expérimenté à Rotterdam depuis 2010, le système fait déjà ses preuves, ayant réduit le trafic de 5 à 10 % aux heures de pointe en le rendant généralement plus fluide. En prenant le vélo, le bus, le métro ou encore en faisant du covoiturage, «l’automobiliste» reçoit à chaque «trajet sacrifié» un crédit de 3 euros en cash ou de 3,50 euros sur une carte de transport. Un cachet qui peut atteindre jusqu’à 120 euros sur une période d’un mois.

    Sur les 10 000 participants, la société a constaté un taux de participation de 40 %, soit près de 4 000 trajets évités chaque jour à Rotterdam, rapporte la presse. Cependant,le programme est exclusivement réservé à une poignée d’automobilistes sélectionnés. En effet, la société identifie les automobilistes qui empruntent régulièrement les portions de route congestionnées pour dès lors leur proposer d’y participer. Ceux qui acceptent verront ainsi leur véhicule doté d’un système qui détecte les plaques d’immatriculation. Si le véhicule n’est pas détecté aux heures de pointe, le propriétaire bénéficiera de son dû.

    Si le projet coûte plusieurs millions d’euros par an à la ville, il permet néanmoins de faire des économies sur les coûts (directs et indirects) engendrés par les bouchons. Ce programme ne dure qu’un an, mais 85 % des participants ont gardé leurs nouvelles habitudes par après, même sans la moindre rémunération.

    J’en viens à mes questions.

    Que pense Monsieur le Ministre de ce type d’initiative?

    En Île-de-France, une cinquantaine d'automobilistes de Boulogne-Billancourt a pu tester ce dispositif pendant l'été. L’expérimentation de ce dispositif est donc réalisable à petite échelle. Monsieur le Ministre serait-il favorable à expérimenter ce dispositif en Région wallonne (pour rappel,en 2016, l’automobiliste liégeois perdu en moyenne 97 heures dans les embouteillages) ?

    Afin de réduire le trafic routier, à Paris, une subvention de 2 euros par trajet en covoiturage va être mise en place a annoncé la présidente de la Région Île-de-France (Valérie Pecresse). Dès le 1er octobre, plusieurs plateformes comme Blablacar vont ainsi réduire leurs prix et le nombre de places de parking pour le covoiturage devrait passer de 5 000 à 10 000 d’ici à l'année 2021. Que pense Monsieur le Ministre de l’approche parisienne ? Celle-ci lui semble-t-elle transposable à la Région wallonne ? La réduction du trafic routier s’opérera-t-elle selon lui via l’implémentation de solutions multiples ou une stratégie particulière et définie doit-elle être appliquée ?
  • Réponse du 26/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    En séance plénière du 20 septembre 2017, j’ai développé la réponse à cette question lors d’une question d’actualité. J'invite par conséquent l'honorable membre à consulter le compte-rendu de la séance.