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Le développement de l'agriculture

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 38 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 10/10/2017
    • de MORREALE Christie
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région

    Le Ministre Di Antonio a eu l’occasion, à de nombreuses reprises, d’exprimer son ambition pour l’agriculture wallonne : « une Wallonie 100 % bio », « une Wallonie zéro phyto », « une Wallonie sans résidus de pesticides »…

    S’il est difficile de savoir exactement ce qu’il entendait derrière ces slogans, ces annonces avaient, à l’époque, provoqué de nombreux émois. Monsieur le Ministre avait évidemment réagi. M. Borsus, alors Ministre fédéral de l’Agriculture, s’était également exprimé, dénonçant « les petits jeux politiciens du cdh » et affirmant qu’il ne voulait surtout pas d’une agriculture 100% bio en Wallonie !

    Plus récemment encore, au début de l’année 2017, l’UCL réalisait, à la demande du Gouvernement wallon, une étude relative aux conséquences environnementales et économiques d’une conversion de l’agriculture wallonne vers un modèle sans produit phytopharmaceutique et à faible apport d’intrants.

    Les résultats étaient très clairs : la Wallonie produit suffisamment de nourriture pour nourrir la population wallonne, une agriculture à faibles intrants peut créer 6% d’emplois, un environnement mieux préservé, moins de dommages à la santé humaine, un gain de valeur ajoutée brute et enfin, une valeur ajoutée réelle plus élevée.

    Devant ces résultats, le Ministre Di Antonio affirmait que « le maintien du système actuel n’est pas une voie envisageable ». Le Gouvernement wallon avait donc approuvé le financement d’un projet visant à définir comment avancer dans cette voie, en étudiant les freins au changement dans les principales filières agricoles.

    Nous constatons donc que les divergences sont nombreuses au sein du nouveau Gouvernement régional wallon. De plus, la Déclaration de politique régionale reste assez floue sur les mesures qui seront prises pour le développement de notre agriculture wallonne.

    Monsieur le Ministre peut-il nous informer des mesures qui sont envisagées, notamment en termes de développement de notre agriculture biologique ? Le soutien à cette agriculture sera-t-il renforcé, comme le souhaite le Ministre Di Antonio ou bien, au contraire, allons-nous assister à une stagnation des investissements dans ce secteur ?

    Le Plan pour le développement de l’agriculture biologique en Wallonie avait identifié plusieurs axes. Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur les mesures déjà réalisées et les efforts qu’il reste encore à faire ? Comment parvenir à la réalisation de ces différents axes ? Dans quel délai ? Avec quels moyens ?
  • Réponse du 12/10/2017
    • de COLLIN René

    J’ai répondu en date du 25 septembre 2017 en séance de la Commission de l’agriculture et du tourisme à la question orale sur ce thème formulée par Monsieur PREVOT et intitulée « La place de l'agriculture biologique en Wallonie ».

    J'invite l'honorable membre à consulter le compte rendu analytique de cette séance afin de prendre connaissance de ma position sur ce dossier.