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Les oubliés des transports en commun

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 113 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 11/10/2017
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Depuis la rentrée, aux 4 coins de la Wallonie, des élèves ne savent pas prendre leur bus faute de place.

    Comment Monsieur le Ministre peut-il garantir à ces jeunes usagers qui n'ont pas d'autre solution qu'ils auront un bus pour se rendre à l'école ?

    Combien de plaintes a-t-il enregistrées ?

    Quelle est la réponse du Gouvernement face à cette pénurie d'offres ?

    Comment garantir que ces jeunes auront une place sûre dans leur bus pour se rendre à l'école ?
  • Réponse du 31/10/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Régulièrement, et spécifiquement lors de chaque rentrée scolaire, les services d’exploitation des différents TEC analysent les surcharges dès qu’un risque est signalé.

    Les abonnements TEC n’étant pas liés spécifiquement à un arrêt, il est impossible de prévoir les charges des bus à l’avance. Les différentes sociétés TEC doivent donc analyser les situations dès qu’ils en sont informés.

    La surcharge est avérée si la situation rencontrée ne résulte ni d’un événement ponctuel, ni d’une mauvaise répartition à l’intérieur du véhicule (les voyageurs s’agglutinant à l’avant sans vouloir ou pouvoir rejoindre l’arrière du bus). Dans ce dernier cas, une sensibilisation répétée de la clientèle sera souvent nécessaire, car les nouveaux clients doivent également généralement être sensibilisés afin d’adopter les bonnes attitudes à l’intérieur de l’autobus.

    S’il y a réellement une surcharge, le TEC cherche alors la meilleure solution en envisageant d’abord des mesures marginales, mais parfois efficaces pour optimiser l’embarquement des véhicules assurant les éventuels dédoublements déjà existants (modification de l’ordre de présentation des bus, restrictions éventuelles de débarquement ou d’embarquement, etc.). Une réallocation de la flotte via un remplacement de bus standard par un véhicule articulé peut également être décidée.

    Si ces solutions ne fonctionnent pas, le TEC envisage alors de créer un nouveau service de dédoublement. Celui-ci peut représenter un surcoût important, car il n’y a ni bus, ni main d’œuvre, ni matériel de perception disponible durant les heures de pointe où le TEC a dans les faits déjà atteint le maximum de ses capacités.

    Il faut donc un peu de temps au TEC pour réaliser ce gros travail en analysant les différentes situations qui se présentent en Wallonie, mais ils essayent d’aller au plus vite.

    Un état des lieux de la situation à l’heure actuelle nous indique que :

    - pour le TEC Liège-Verviers, 11 cas ont ou vont très prochainement faire l’objet d’adaptations ; 7 autres problématiques sont toujours sous surveillance ;
    - pour le TEC Hainaut, les 2 cas rencontrés seront résolus dès novembre ;
    - pour le TEC Brabant wallon, une solution a été trouvée pour la plupart des surcharges avérées, il reste 3 comptages programmés dans les prochains jours ;
    - pour le TEC Namur - Luxembourg, une solution a généralement pu être trouvée. L’une ou l’autre situation est encore suivie de près pour voir s’il est nécessaire d’intervenir ;
    - le TEC Charleroi n’a pas vraiment rencontré de problème de ce type cette année.

    Mon cabinet restera très attentif à cet enjeu majeur, notamment pour les jeunes qui doivent rejoindre leur école chaque jour.