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Les objectifs du Gouvernement wallon en matière de formation en alternance

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 61 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/10/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Le jeudi 14 septembre dernier, Monsieur le Ministre sortait dans les médias pour dénoncer « l’échec de l’enseignement » en ce qui concerne le taux de chômage en Wallonie. Tout en mettant l’IFAPME en avant, il y plaidait pour davantage d’alternance dans la formation des Wallonnes et des Wallons.

    L’alternance comme filière d’excellence était une des priorités du gouvernement précédent, avec notamment un travail remarquable d’Éliane Tillieux au niveau de la réforme des incitants ou encore du contrat unique pour les apprenants que l’on retrouve dans le Pacte pour l’Emploi, élaboré avec les partenaires sociaux.

    Il avance que tout va bien du côté des entreprises. Or, à titre comparatif, 21 % des entreprises en Allemagne et 33 % des entreprises en Suisse participent à ce type de programme. Pour à peine 9 % en Wallonie. Il faut donc également, davantage mettre en avant l’alternance auprès d’entreprises, trop peu nombreuses à participer à la formation de nos stagiaires, dont les taux d’insertion sont exceptionnels.

    Il a également indiqué qu’une rencontre avec la Ministre en charge de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles était prévue pour traiter de cette problématique, notamment pour discuter du tronc commun qu'il jugeait inadapté à l’alternance.

    Cette réunion a-t-elle eu lieu ? Qu’en est-il ressorti ? Des mesures vont-elles en sortir ?

    Au-delà de l’enseignement, prévoit-il des mesures pour renforcer l’alternance en Wallonie ?
    Dans l'affirmative, lesquelles ?
  • Réponse du 17/11/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les priorités du Gouvernement, mes priorités pour l’IFAPME et la formation en alternance, ont été énoncées en Commission du 26 octobre. Elles visent à dynamiser la politique de partenariat avec les entreprises formatrices, à renforcer l’encadrement pédagogique des apprenants et à mettre en place un système clair et compréhensible de certification. Une quatrième priorité est de faciliter l’accès à la formation en alternance aux adultes, particulièrement les demandeurs d’emploi.

    En ce qui concerne le renforcement de l’implication des entreprises dans la formation en alternance, mettre en place des incitants financiers est une manière de faire, d’autres manières existent également.

    J’indiquais lors d’une commission précédente (10 octobre) qu’il y avait une marge de progrès dans ce domaine que je comptais exploiter.

    J’ai prévu, avec l’IFAPME, de lancer un plan d’action pour renforcer les liens avec les entreprises. Il s’agit de soutenir le réseau actuel d’entreprises qui s’implique déjà dans la formation en alternance et aussi de l’étendre en ciblant les secteurs où les besoins en compétences sont les plus importants, où il existe des métiers en pénurie. Des actions vers les petites et les grandes entreprises sont prévues.

    Quant à la collaboration avec l’enseignement, comme déjà mentionné, j’ai rencontré Mme Schyns et je lui ai fait part de mon incompréhension relative au projet d’allongement du tronc commun prévu dans le Pacte d’excellence. Toutefois, ce projet est du domaine de la compétence de la Fédération Wallonie-Bruxelles et il semble bien qu’il avance en commission Éducation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    En matière d’alternance, les collaborations se mettent en place, pour la gestion de l’incitant wallon visant à renforcer l’encadrement des jeunes tant dans la formation en alternance que dans l’enseignement en alternance (CEFA) et dans le cadre de la question de la certification commune ou correspondante avec comme objectif la concrétisation de parcours continus de formation et d’enseignement pour tous les apprenants quel que soit l’opérateur choisi.