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La réorganisation d'AXA Banque

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 64 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 19/10/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    AXA Banque est la sixième institution financière en Belgique. Le 9 octobre, le journal « L’Écho » a pu se procurer des documents montrant qu’Axa Banque serait en train de redéfinir sa stratégie en toute discrétion.

    Cette révision devrait avoir des conséquences non négligeables pour le réseau d'agences: sur les 631 points de vente, il ne devrait en rester que 400 à l'horizon 2020. Autrement dit, une réduction de plus d’un tiers.

    AXA Banque compte près de 800.000 clients, pourtant cela ne l’empêche pas d’être confrontée à des structures de coûts trop lourdes par rapport à ses revenus. Peter Devlies, le nouveau CEO aurait fixé pour chaque agence un seuil minimum de 50 millions d'euros en portefeuille d'ici 2020. À l'heure actuelle, les portefeuilles se montent en moyenne à 25 millions d'euros.

    Monsieur le Ministre pourrait-il confirmer ou infirmer cette information ?

    Pourrait-il faire le point sur ce dossier et nous dire s’il est en possession de plus d’informations ?

    Cette réorganisation ne risque-t-elle pas d’avoir un impact sur l’emploi ?
  • Réponse du 17/11/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Le secteur bancaire est en pleine mutation depuis déjà plusieurs années. La numérisation s’impose aux banques et l’adaptation de celles-ci est inévitable sous peine de rater une évolution majeure de leur métier, en tout cas pour leurs activités d’intermédiation. Activités d’intermédiation qui sont également sous pression ces dernières années dans un contexte de taux bas, voire négatifs. Les cas de rationalisation de réseau d’agences et de réduction des effectifs d’ING, CRELAN et AXA en 2015 en témoignent.

    L’annonce récente d’AXA concernerait une rationalisation de son réseau d’agences, qui sont toutes indépendantes, afin de disposer d’un réseau composé d’agences moins nombreuses, mais de taille plus importante. L’objectif est bien entendu de réaliser certaines économies, mais il s’agirait de concentrer plus de compétences (spécialiste placements, spécialiste assurances, spécialiste crédits hypothécaires par exemple) dans des agences de taille plus importante alors qu’aujourd’hui ces compétences, ces profils sont dispersés. À ce stade, il ne serait donc pas question d’une nouvelle réduction des effectifs.

    Je reste vigilant et ne manque pas de suivre ce dossier.