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Le renforcement du "screening" pour certains profils types dans le cadre de la lutte contre le radicalisme

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 15 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 23/10/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à BORSUS Willy, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Actuellement, le personnel ayant accès à certains sites sensibles fait l'objet d'un « screening » (une analyse poussée) pour s'assurer qu'il ne présente aucun danger.

    C'est le cas, par exemple, de membres du personnel des aéroports.

    Monsieur le Ministre-Président a récemment souhaité, à travers la presse, vouloir renforcer l'utilisation de ce dispositif.

    Il a également indiqué souhaiter une réflexion par rapport à d'autres secteurs de la vie publique wallonne afin d'utiliser le screening pour des secteurs qui ne l'utilisent, pour le moment, pas du tout.

    Quels secteurs sont concernés par le renforcement de la méthode du screening ?

    Quels secteurs vont être concernés par la réflexion dont il faisait mention dans la presse ?

    Quel agenda s'est-il fixé ?
  • Réponse du 16/11/2017
    • de BORSUS Willy

    Comme j’ai déjà pu l’indiquer à certains des collègues de l'honorable membre, je souhaite que tout ce qu’il est raisonnablement possible de faire en matière de lutte contre le radicalisme soit mis en œuvre.

    Pour ma part, je suis convaincu que prévention et répression/droits et devoirs sont complémentaires afin d’atteindre un double objectif :
    - empêcher l’émergence et la prolifération des idées et des comportements radicaux ;
    - de préserver la sécurité de nos concitoyens face à cette menace bien réelle au côté des autres autorités compétentes de notre pays.

    La détection des comportements radicalisés ou qui pourraient conduire à un comportement radical est un outil-clé de notre stratégie globale en la matière. En tant qu’employeur public, la Région wallonne doit être un acteur majeur dans la détection des troubles potentiellement attentatoires à la sécurité publique afin de s’assurer que son personnel ne véhicule pas ce type d’idéologie radicale. Outre l’identification des agents, nous devons également veiller à former nos agents à identifier les signes « faibles » de radicalisme afin qu’ils participent eux aussi à cette lutte. Je pense notamment à nos agents en contact direct avec la population.

    Un monitoring permanent de ces futures mesures sera nécessaire afin de s’adapter aux nouveaux comportements et aux nouveaux canaux de diffusion utilisés pour propager ces idées.

    En collaboration avec tous les acteurs concernés, nous menons actuellement une réflexion approfondie sur l’identification des secteurs et des métiers concernés. Cette réflexion n’étant pas encore aboutie, je me permettrai de revenir vers l'honorable membre en temps utile.

    Concernant la question relative à l’agenda, je ne souhaite pas m’enfermer dans un calendrier rigide qui nous empêcherait de travailler en profondeur et sereinement. Cependant, j’espère pouvoir proposer des pistes concrètes d’ici la fin de l’année.