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L'organisation de l'examen du permis de chasse

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 69 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 23/10/2017
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région

    À en croire le faible taux de réussite (à peine 50 %), l'examen de chasse de la Région wallonne est loin d'être facile, que ce soit au niveau théorique ou pratique.
    Pour la partie théorique, les candidats doivent répondre à des questions de biologie, mais aussi à des questions de législation propres à la Wallonie, l'examen semble pointu et les matières très compliquées.

    Outre un examen théorique, les candidats chasseurs doivent réaliser une épreuve pratique : manipulation des différentes armes, sécurité liée à la chasse au petit et au grand gibier, à la chasse sur mirador, à la reconnaissance d'animaux et à l'estimation des distances. Les connaissances en la matière sont vérifiées, mais également le comportement des chasseurs en battue, leur capacité à tirer en blessant le moins possible les animaux, etc.

    La chasse étant une activité dangereuse et nécessaire, il est assez logique que l'examen permettant de la pratiquer soit pointu.

    Il semblerait que Monsieur le Ministre voulait simplifier les épreuves relatives à cet examen. Qu'en est-il ?

    Quels sont ses projets en la matière ?

    De manière générale, ne pense-t-il pas que cette « simplification » pourrait nuire à la sécurité de la pratique de la chasse ?

    Cela étant, depuis l'équivalence européenne, on sait que de nombreux chasseurs wallons vont passer leur examen en France et obtiennent ensuite le permis wallon.

    Combien sont-ils exactement à agir de la sorte ?
  • Réponse du 10/11/2017
    • de COLLIN René

    Depuis 1998, l’examen de chasse connaît sa forme actuelle, soit une épreuve théorique et une épreuve pratique.

    Depuis une dizaine d’années, plus aucune modification n’a été apportée à l’arrêté organisant l’examen de chasse.

    Les mesures adoptées ce 9 novembre 2017 par le Gouvernement, à mon initiative, vont dans le sens d’une simplification administrative et d’un toilettage de cet arrêté, en abandonnant notamment des dispositions qui n’ont plus cours en 2017, tout en instaurant, comme souhaité par le monde de la chasse, une seconde session d’examen de l’épreuve théorique et une session de rattrapage pour les deux sous-épreuves pratiques. Les mesures envisagées permettront de garder un niveau d’exigence élevé tout particulièrement en ce qui concerne la manipulation et l’usage des armes à feu de chasse dans une optique de sécurité publique optimale.

    Je confirme qu’un nombre important de candidats chasseurs wallons (cela a été jusqu’à 1 sur 3 certaines années) passent leur examen en France depuis qu’une décision a été prise en 2007 au niveau du Benelux pour reconnaître l’équivalence de l’examen de chasse français avec les examens de chasse organisés dans les trois pays du Benelux.