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L'Observatoire wallon de la Santé

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 50 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/10/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    D’après un sondage auprès des lecteurs du Soir, la principale source d’inquiétude des personnes sondées c’est la famille.

    36 % ont peur qu’il arrive quelque chose à leurs proches sur la route, au travail, à l’école…
    27 % ont peur que leurs proches n’aient une maladie grave (conjoint, enfants, parents…)
    24 % ont peur du décès de leurs proches.

    71 % des personnes sondées se font du souci pour l’avenir de leurs enfants, ils sont 53 % à se demander (presque une fois par jour) si leurs enfants sont heureux. Et 76 % se tracassent sur les difficultés financières que pourraient rencontrer leurs enfants, ils pensent que les générations futures auront plus de difficultés financières que leur génération.

    Viennent ensuite, mais assez loin les inquiétudes liées au travail, 19 % ont peur de perdre leur emploi.
    Dans le contexte actuel, la peur d’un attentat reste assez relative, 13 % y pensent tous les jours.

    Les inquiétudes concernant l’environnement et l’état de la planète ont aussi augmenté ces dernières années, la crise économique est également évoquée.

    Ce sont ces inquiétudes qui font que certains, découragés des politiques actuelles, optent pour des tendances populistes.
    Parmi toutes les inquiétudes, celles qui concernent les enfants et petits-enfants.
    Parmi elles, on relève aussi celles liées à la santé (en ce compris la santé des êtres proches).

    Le prédécesseur de Madame la Ministre, M. Prévot, a avoué que l’axe santé-environnement est sous-développé au sein des structures et des politiques wallonnes.

    La première fois, c’était en 2015.

    Est-ce que depuis lors, des actes ont suivi ces paroles ?

    Quel est le bilan de l’activité de l’Observatoire wallon de la Santé ?

    Peut-on lui demander de nous communiquer le contenu de ses activités ?
  • Réponse du 13/11/2017
    • de GREOLI Alda

    L’axe santé-environnement est à étudier auprès de mon collègue le ministre Di Antonio qui est responsable de l’environnement et qui peut compter sur la « cellule permanente environnement santé » pour l’aider dans ce domaine.

    Concernant l’Observatoire wallon de la santé, il a été absorbé par le département de « Stratégie et prospective » au sein de l’AViQ. La cellule d’étude de l’ex-AWIPH est aussi dans ce nouveau département, installé depuis tout juste un an dans les bureaux de l’administration centrale de l’AViQ à Charleroi.

    En 2017, une réalisation importante de l’Observatoire a été la tenue du registre des médecins généralistes en Wallonie. Il a fallu contacter l’ensemble des cercles de médecine générale, encoder et compiler toutes les données, les analyser et les rendre intelligible. Le résultat de ce cadastre est disponible sur le site de l’AViQ.

    En parallèle, l’Observatoire a continué à mettre à jour des indicateurs de santé constitutifs du tableau de bord de la santé, qui sont aussi consultables sur le site de l’AViQ.

    L’Observatoire travaille encore à l’amélioration de la qualité des données produites au sein de l’AViQ comme les données épidémiologiques des services de santé mentale, des lignes d’écoute de violences conjugales ou celles des centres de planning familial.

    On peut encore citer le travail d’exploitation des données du RHM (Résumé hospitalier minimum) entamé par l’Observatoire pour décrire notamment les phénomènes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).