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Les agressions des chauffeurs des TEC

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 182 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/10/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le Député D. Fourny, demande que Monsieur le Ministre prenne des mesures pour sanctionner les agents du TEC qui ont recours aux grèves sauvages dites aussi grèves émotionnelles, sauf dans le cas où celles-ci feraient suite à l’agression d’un chauffeur.

    Pourquoi maintenant ? Puisque sur les 3 dernières années, les chiffres (pour l’ensemble du groupe TEC) concernant ces grèves sont très bas et en nette diminution.

    Pour la SRWT, ces grèves sont très locales, souvent elles ne concernent que très peu d’agents et ont un impact très limité sur les usagers. Des chiffres très marginaux pour la SRWT : 6,84 jours recensés en 2014, 4,02 en 2015 et 2,59 en 2016.

    Concernant les grèves sous préavis, les statistiques officielles font état de 2 en 2014, 0 en 2015 et 1 en 2016. Il faut donc constater que la procédure interne de résolution des conflits marche bien au sein du groupe.

    En 2016, 25 jours de grèves qui sont le fait de mots d’ordre de grève interprofessionnels.

    Lorsque j'interroge Monsieur le Ministre sur ce que la Région wallonne fait à l’égard de l’agresseur-usager du bus, il me dit qu’il doit être poursuivi, si on le connaît. C’est une question de respect que la Région wallonne doit aux chauffeurs autant qu’aux usagers.

    Dont acte, mais reste à savoir combien d’actions au tribunal la Région wallonne a entamé ces dernières années à l’égard des agresseurs ?

    Reste également à savoir quels sont les outils techniques que la Région wallonne installe dans les bus pour que l’agresseur puisse effectivement être identifié.
  • Réponse du 13/11/2017 | Annexe [PDF]
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le tableau en annexe reprend le nombre d’actions entamées à l’égard des agresseurs depuis 2013 :

    La politique du Groupe TEC en matière de vidéosurveillance est d’équiper les bus des TEC de manière systématique ainsi que certains bus des sous-traitants, sur demande expresse de ces derniers.

    Le taux d’équipement est de 94 % pour le parc des TEC contre environ 9 % pour celui des sous-traitants.

    Un équipement de l’ensemble des bus des sous-traitants est estimé à 2,7 millions d’Euros, mais n’est pas envisagé de façon systématique, car la grande majorité de ces véhicules sont exploités sur des lignes rurales, moins sujettes aux comportements agressifs.