/

Le service minimum au sein des TEC

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 185 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/10/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le nouveau Gouvernement wallon a décidé de travailler sur un projet de décret qui imposerait un service minimum dans les transports en commun wallons.

    Cette idée pourrait déclencher un mécontentement au sein des travailleurs du groupe TEC.

    Monsieur le Ministre a déclaré concernant ce projet : les agents du TEC non grévistes devront se déclarer comme tels auprès de leur direction. Ces non grévistes seraient affectés aux heures de pointe sur des lignes prioritaires, et sur les lignes qui desservent les hôpitaux, etc.

    Pour la CGSLB : les travailleurs des transports en commun, tout comme les autres travailleurs, doivent pouvoir faire librement pression sur leur employeur dans le cadre de conflits ou lors de négociations syndicales.

    La CSC pour sa part parle de déclaration de guerre, si le Gouvernement wallon mettait en place un tel projet.

    Pourquoi réduire la notion de service minimum aux jours de grève, comme s’il s’agissait de l’enjeu de tous les problèmes ?

    Pourquoi ne pas parler de service minimum au quotidien en développant une offre suffisante tant en qualité (évitant les bus surchargés) qu’en quantité (un minimum de bus partout en Région wallonne) ?

    Focaliser la question comme une réponse, tout en flirtant avec la grogne du public, est une occasion ratée si elle permet de se taire sur les manquements multiples au niveau de l’offre !

    En termes très pratiques : combien d’individus seront à l’âge adulte, usagers des bus si en tant que jeunes, on les embarque comme des sardines dans un bus surchargé ?
  • Réponse du 10/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette question semble confondre les notions de service universel et service minimum.
     
    Il est répondu pour ce qui concerne la proposition de décret en vue de garantir la continuité du service public au sein du Groupe TEC, par les travaux parlementaires repris dans C.R.A. N° 4 (2017-2018) du mercredi 25 octobre 2017.
     
    Pour le reste, au quotidien et dans le cadre de perspectives stratégiques à long terme, la SRWT et moi travaillons pour améliorer qualitativement l’offre de transport en commun en Wallonie.