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Le lancement du "Rest-O-Pack"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 191 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/10/2017
    • de MAROY Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, Monsieur le Ministre a dévoilé la liste des 107 premiers restos où l’on peut emporter ses restes sans complexe. Ces établissements disposent désormais des boîtes « Rest-O-Pack » de la Région wallonne.

    Brasseries, bistrots, friteries, traiteurs, salles de réception et restaurants gastronomiques, tous les secteurs de l’Horeca ont répondu à l’appel.

    C’est en province de Luxembourg que l’on compte le plus d’établissements participants (30), suivie par le Hainaut (28) et Namur (21). Liège (15) devance le Brabant wallon (13).

    L’initiative avait été lancée à l’automne 2016, mais des problèmes juridiques avaient empêché la distribution des boîtes.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il que ce problème est bien levé ?

    La Région a-t-elle dû payer une indemnité quelconque au détenteur du brevet ?
    Dans l’affirmative, quel est le montant ?

    107 restos, cela correspond à une toute petite fraction des restaurants. Rien qu’au Brabant Wallon, j’en trouve 562 sur resto.be. Seuls 13 établissements utilisent des Rest-O-Pack, c’est à peine 2 % et je n’ai visé que les restaurants « classiques ».

    Quel est le pourcentage concernant la Région Wallonne ?

    Comment expliquer ce faible résultat ?

    Comment va évoluer ce chiffre ?

    Quelles sont les ambitions de la Région ?

    A-t-il contacté le site resto.be ?

    La plupart des restaurants sont affiliés à ce site très populaire. Les internautes sont très nombreux à consulter ce site. Je suppose qu’il y a moyen de trouver des pistes pour augmenter l’utilisation de ces boîtes.

    Quelles sont ses pistes de réflexion ?
  • Réponse du 16/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    La solution au problème juridique a consisté en une modification de la forme de la boîte. Aucune indemnité n’a été versée au détenteur du brevet.

    Si le nombre de 107 restaurants impliqués peut paraître insuffisant à première vue, c’est oublier plusieurs éléments :
    - Premièrement, la fourniture de matériel de promotion et de boîtes est une expérience « pilote » cherchant à induire un changement de comportement chez le citoyen de manière à ce qu’il ne craigne plus d’emporter ses restes. 107 restaurants participants est une première étape.
    - Deuxièmement, de nombreux restaurateurs proposent déjà, et parfois depuis longtemps, d’emporter les restes du repas, sans pour autant être inscrits pour recevoir des RestOPack.

    De plus, la distribution des boîtes n’est qu’une action du plan de lutte contre le gaspillage alimentaire. D’autres actions ont impliqué et vont impliquer le secteur Horeca dans son ensemble, comme, par exemple, les audits quick win menés en partenariat avec la Fédération Horeca.

    D’autres actions sont en cours et une campagne de communication autour du gaspillage alimentaire au sens large aura lieu en fin d’année.