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La surchage des bus TEC

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 219 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/10/2017
    • de LECERF Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Depuis la rentrée de septembre, des usagers des TEC se plaignent que les bus sont surchargés. C’est à un point tel que certains voyageurs ne peuvent pas montrer dans les véhicules qu'ils souhaitent.

    Combien de lignes sont confrontées à ce problème de bus surchargés  ?

    Quelles sont les heures de la journée jugées critiques  ?

    Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer, le plus exhaustivement possible, les raisons de ces surcharges  ?

    Peut-il m’indiquer quelle est l’évolution du nombre d’abonnés du TEC depuis 2014  ?

    J’ai cru comprendre que les TEC se trouvaient parfois dépassés lors de la rentrée scolaire parce que celle-ci entraîne de nouveaux horaires de début de cours et ces horaires ne sont pas communiqués par les écoles au préalable. Une communication entre les établissements scolaires et les TEC sur les horaires de cours pourrait-elle constitué une piste de solution  ?

    Quelles pistes de solutions sont-elles envisagées pour désengorger les bus  ?
  • Réponse du 16/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Régulièrement et spécifiquement lors de chaque rentrée scolaire, les services d’exploitation des différents TEC analysent les surcharges dès qu’un risque est signalé.

    Les abonnements TEC n’étant pas liés spécifiquement à un arrêt, il est impossible de prévoir les charges des bus à l’avance. Les TEC doivent donc analyser les situations dès qu’ils en sont informés. De même, la communication existant déjà entre les établissements scolaires et les différentes sociétés TEC sur les horaires de cours n’apporte que rarement des éléments capitaux dans la recherche de pistes de solution.

    La surcharge est avérée si la situation rencontrée ne résulte ni d’un événement ponctuel, ni d’une mauvaise répartition à l’intérieur du véhicule, les voyageurs s’agglutinant parfois à l’avant sans vouloir ou pouvoir rejoindre l’arrière du bus. Dans ce dernier cas, une sensibilisation répétée de la clientèle est souvent nécessaire, car les nouveaux clients doivent généralement être sensibilisés afin d’adopter les bonnes attitudes à l’intérieur de l’autobus.

    S’il y a réellement une surcharge, le TEC cherche alors la meilleure solution en envisageant d’abord des mesures marginales, mais parfois efficaces pour optimiser l’embarquement des véhicules assurant les éventuels dédoublements déjà existants. Il s’agit, par exemple, de modification de l’ordre de présentation des bus, de restrictions éventuelles de débarquement ou d’embarquement. Une réallocation de la flotte via un remplacement de bus standard par un véhicule articulé peut également être décidée.

    Si ces solutions ne fonctionnent pas, le TEC envisage alors de créer un nouveau service de dédoublement. Celui-ci peut représenter un surcoût important, car il n’y a ni bus, ni main d’œuvre, ni matériel de perception disponible durant les heures de pointe (généralement, entre 7h et 8h30 le matin et entre 16h et 17h30 l’après-midi) où le TEC a dans les faits déjà atteint le maximum de ses capacités.

    Il faut donc un peu de temps aux TEC pour réaliser ce gros travail en analysant les différentes situations qui se présentent en Wallonie, mais la situation est en voie de régularisation.

    Enfin, le nombre total de ventes d’abonnements annuels est passé de 145.924 en 2012 à 149.764 en 2016, soit une augmentation globale de 2.63 % sur une période de 4 ans.