/

L'impossibilité d'établir une politique globale de mobilité entre les régions

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 223 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/10/2017
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Début septembre, Monsieur le Ministre annonçait en grande pompe que deux zones tests seraient mises en place pour que les navetteurs faisant du covoiturage puissent utiliser la bande d'arrêt d'urgence pour se rendre au Luxembourg et à Bruxelles. Il parlait même de "principe acquis".

    Nous sommes en octobre et l'ambition wallonne est réduite de moitié. En effet, le Gouvernement flamand a mis son veto à cette initiative et seul l'accès au Luxembourg sera testé.

    Quand et comment le principe avait-il été acquis avec les autres Régions pour tester cela entre Wavre et Bruxelles ?

    En outre, on a vu avec la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux qu'une politique de mobilité ne s'improvisait pas. Certes, on peut saluer le dynamisme du Gouvernement dans sa rapidité à trouver des solutions alternatives mais vu leur succès relatif, on se rend compte que les 'il faut que", "il suffit de", "il n'y a qu'à", '"il faut qu'on" ne suffisent pas.

    Quand les différentes entités de ce pays vont-elles arriver à imaginer ensemble une politique globale de mobilité regroupant l'ensemble des modes de transport ?

    Monsieur le Ministre pense-t-il que les réunions des Ministres de la Mobilité soient les lieux idéaux pour négocier une telle politique ?
  • Réponse du 10/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    En résumé, le bilan de l’expérience mise en place à l’occasion de la fermeture du viaduc Herman Debroux à Bruxelles offre des perspectives intéressantes à pérenniser et que cela doit encourager la Wallonie à poursuivre l’offre de diverses alternatives à la voiture individuelle en matière de mobilité. Le covoiturage constitue l’une des possibilités.

    Dans cette perspective, je souhaite activer au plus tard en 2019, l’expérience pilote d’une bande de circulation réservée aux voitures occupées par 4 personnes ou plus sur l’E411, tant vers Bruxelles que vers le Grand-Duché de Luxembourg.

    L’accord de principe de mon homologue granducal a été obtenu pour effectuer ce test vers le Luxembourg et les discussions se poursuivent pour Bruxelles. Le principe a été acquis lors de la réunion du comité exécutif des ministres de la mobilité (CEMM) du 30 juin 2017 dont le Ministre WEYTS fait partie, et où une décision de créer un panneau « covoiturage » a également été décidée.

    Une réunion regroupant les collaborateurs des ministres de la mobilité et la police fédérale a été organisée le vendredi 13 octobre 2017 en mon cabinet afin se pencher sur le projet. La Région flamande ne s’y est pas présentée bien que la date fut convenue avec eux.

    Les réunions des Ministres de la Mobilité sont bien les lieux idéaux pour prendre les décisions générales qui concernent tout le royaume en matière de mobilité et, à ce jour, je n’ai pas été informé d’un quelconque véto de Monsieur WEYTS sur le projet qui nous concerne.