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Les bus sans chauffeur

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 233 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 26/10/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Les véhicules semi-automatisés sont déjà une réalité, mais pas facile pour les chauffeurs de s’accommoder.

    L’Easy mile, c’est une navette de bus sans chauffeur d’une capacité de ± 10 passagers qui ne peut rouler qu’à 20 km/h maximum et, dès 2018, cette navette sera une autre réalité.

    Bien sûr on ne retrouvera pas ces navettes sur les voies rapides, mais dans des semi-piétonniers, nous dit Monsieur le Ministre Bellot.

    Les bus sans chauffeur l'intéressent-ils en tant que Ministre de la Mobilité ?

    Quels sont ses contacts en la matière avec son collègue du Fédéral ?

    Dans le cas où Monsieur le Ministre opterait pour ce type de bus, comment va-t-il gérer le personnel qui sera directement impacté ?
  • Réponse du 20/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Plusieurs expériences sont en cours en Europe afin de mettre au point les technologies d’intelligence artificielle nécessaires à ce type d’application.

    Ainsi, les villes de Lyon, puis de Sion, ont mis en service, pour une période d’un an, des navettes autonomes permettant de transporter 15 passagers, dans des situations tout à fait spécifiques.

    De même, le constructeur Evobus teste un bus standard sur une ligne desservant l’aéroport d’Amsterdam, dans un mode semi-autonome, allégeant le travail du conducteur par la gestion de la trajectoire, de l’accélération et de l’accostage aux arrêts.

    Enfin, des expériences sont également en cours pour le déplacement des bus au dépôt, lors des opérations de préparation des véhicules (remplissage des réservoirs, lavage…).

    Cette technologie n’est pas encore disponible commercialement, et son utilisation en dehors de sites propres n’est pas encore permise par la législation.

    À ce stade, un conducteur est donc toujours nécessaire et le sera encore pour un certain temps. Si certains impacts prévisibles peuvent déjà être identifiés, comme un style de conduite plus régulier, profitable tant aux passagers qu’à la consommation d’énergie, ou l’évolution du contenu du travail des conducteurs, il est encore trop tôt pour évaluer l’acceptation par les passagers, les conducteurs et les autres usagers de la voie publique. 

    Le Groupe TEC observe les expériences en cours, via ses contacts réguliers avec les autres réseaux, mais n’a pas de projet-pilote prévu à court terme.