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Le recrutement d’experts à l’AViQ

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 65 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/10/2017
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Nous le savons, la barque est très lourdement chargée pour l’AViQ qui réunit ses missions dans des domaines très divers  : droits de l’enfant, réforme des soins de santé mentale pour les adultes, plan de lutte contre la pauvreté, plan contre les violences sexuelles et familiales, etc.

    Le contrat de gestion attaché à cet OIP géant demande d’assurer le suivi d’une série de «  plans  » transversaux intrafrancophones, ce qui constitue un véritable défi.
    Certains n’hésitent d’ailleurs pas à qualifier l’AViQ de «  mastodonte  » qui risque la paralysie, là où d’autres voient à terme une vraie plus-value à répondre de manière coordonnée aux problèmes de société et ce, afin d’éviter d’avoir des politiques éclatées qui exigent un coût humain élevé.

    Si l’AViQ a réussi à mettre sur pied une esquisse budgétaire qui tient la route, son président reconnaît la nécessité de regrouper des expertises dans les services de l’organisme public.

    Pour le moment, le personnel est composé à une très grande majorité d’agents de l’AWIPH, mais l’AViQ a besoin de l’apport d’autres agents de l’administration régionale et fédérale pour assurer le traitement des matières dont l’OIP a la charge.

    Il semble qu’un appel ait été lancé, mais sans grand succès. Or, pour fonctionner de manière optimale, l’AViQ doit intégrer des compétences tant par la formation du personnel que par adjonction d’agents. Que compte mettre en place Madame la Ministre dans cet objectif  ?

    Il semble que son prédécesseur, M. Prévot, se soit engagé à apporter un financement d’un milliard d’euros pour débusquer ces experts. Cela est-il toujours d’actualité  ?
  • Réponse du 13/11/2017
    • de GREOLI Alda

    En préambule, je me permets de rectifier le montant précisé dans la question de l'honorable membre. Pour 2018, le montant demandé était de 935.306,06 euros, ce qui représente un peu moins d’un million d’euros et non pas un milliard d’euros.

    L’Administration a présenté au Conseil général de l’AViQ du 1er juin 2017, un état des lieux des effectifs disponibles dans chaque direction composant l’AViQ. Cet état des lieux détaillait les ressources minimales indispensables pour assurer notamment le transfert des compétences actuelles et prochaines. Parmi ces ressources, il était effectivement prévu l’engagement d’experts A4 pour assurer l’accueil des compétences provenant de l’INAMI notamment auprès de la Direction de la santé mentale et de la Direction des ainés.

    Dans l’intervalle, l’Agence a poursuivi les travaux relatifs au transfert des compétences notamment provenant de l’INAMI. Dans ce cadre, le rétro planning prévoit la mise en place d’un dispositif d’accueil des compétences au plus tard le 1er juillet 2018.
    L’AViQ est en changement permanent et doit faire face en s’adaptant, de manière agile, aux contraintes qui s’imposent à elle et aux nouveaux éléments en sa possession. En effet, des rencontres régulières avec l’INAMI ont permis d’avoir une idée plus claire des besoins concrets en termes de ressources humaines et de profils. C’est la raison pour laquelle, l’Administration a proposé au Conseil général du 7 septembre 2017 l’opérationnalisation d’un autre dispositif, à savoir :
    1. Transformer les profils d’A4/2 en profils d’économiste
    2. Leur adjoindre des niveaux B et C pour assurer le traitement opérationnel des données (encodage, courrier, bordereaux d’engagement, etc.)
    3. Recourir à la coopération avec les fédérations et les acteurs de terrain propres à chaque secteur (maison de repos, santé mentale, conventions INAMI) au travers de marchés publics ou de conventions. Cette alternative est actuellement à l’étude
    Par ailleurs, il est important de préciser que :
    1. Les relations avec les organismes assureurs dans le cadre de la commission informatique mise en place ont permis d’organiser des transferts de connaissances depuis juin 2017. Ces transferts se poursuivent et seront renforcés pour l’ensemble des agents qui vont gérer les matières transférées
    4. De nouveaux collaborateurs sont venus renforcer les équipes en place (deux agents transférés de la Fédération Wallonie Bruxelles le 1er juin 2017, retour vers l’administration d’agents qui étaient détachés dans des cabinets)
    5. Une demande est en cours auprès de l’INAMI pour une mise à disposition de collaborateurs de l’INAMI avant la date du 1er janvier 2019.

    En outre, le Conseil général du 1er juin 2017 a validé l’engagement de 17 nouveaux collaborateurs en 2017 et de 20 nouveaux collaborateurs en 2018. La cellule gestion des compétences de la Direction des Ressources humaines, aidées dans son travail par les directions métiers pour la définition des profils à engager, a travaillé d’arrachepied pour lancer et concrétiser ces 37 procédures d’engagement. Il est important de préciser que ces 37 engagements s’ajoutent au travail quotidien des gestionnaires ressources humaines de l’AViQ. Sur l’ensemble des 17 postes prévus en 2017, 13,5 ETP ont intégré l’AViQ entre mai et novembre et les autres sont en cours d’engagement. Sur les postes prévus en 2018, grâce à un budget 2017 disponible, 3,5 ETP sont déjà entrés en fonction sur les 20 ETP prévus.

    Outre ces éléments, l’AViQ travaille actuellement sur un plan de personnel pour les années 2018 et 2019.