/

Les vingt mesures proposées par l’Union wallonne des entreprises au Gouvernement wallon

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 96 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 27/10/2017
    • de HENQUET Laurent
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    L’Union wallonne des entreprises a remis au Gouvernement une feuille de route comprenant 20 mesures à prendre.

    Ces propositions touchent différents domaines  : l’économie, la recherche et développement, l’innovation, les relations internationales, la fiscalité, l’emploi, la formation, le numérique, l’IT ou encore l’énergie. Elles sont accompagnées d’échéances, d’un plan d’actions et d’objectifs mesurables.

    Le but est de favoriser la dynamique de relance en Wallonie en optimisant le temps restant jusqu’aux prochaines élections.

    Je souhaite donc poser les questions suivantes.

    Comment Monsieur le Ministre a-t-il accueilli ces propositions  au sein du Gouvernement wallon ?

    Quels sont les points communs entre ces propositions et son plan d’actions  ?

    Quelles sont les propositions innovantes  ?

    Quelles sont celles qui ne l'agréent pas et pourquoi  ?
  • Réponse du 17/11/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Indirectement, nous avons déjà travaillé sur ces propositions, car nous y trouvons des synergies avec les conclusions du conseil de l’industrie pour lesquelles nous avons déjà tablé sur des objectifs à court terme compte tenu du timing.

    L’établissement d’objectifs pour des indicateurs clés de performance au niveau macroéconomique constituerait un outil de pilotage de la politique industrielle et permettrait d’en dresser le bilan. Ce travail peut être mené par l’IWEPS, la DGO6 et la cellule d’analyse économique et stratégique de la SOGEPA qui collaborent déjà dans le cadre du rapport annuel sur l’économie wallonne.

    Au sujet de l’objectif chiffré que propose l’UWE pour l’industrie, à savoir une part de 20 % du PIB, je partage cette ambition, mais il convient de bien définir la formule de calcul. Il faut être attentif au fait que l’opposition entre services et industrie n’est plus aussi nette qu’auparavant et que leur évolution respective sont liées dans une économie où les chaînes de valeurs sont mondiales et fragmentées. La diminution du poids de l’industrie et l’augmentation du poids des services (« tertiarisation » de l’économie) sont, pour une partie substantielle, un même phénomène. Les entreprises se concentrent sur les activités à plus haute valeur ajoutée, sur leur cœur de métier et externalisent les autres tâches de la chaîne de valeurs qu’elles intégraient auparavant.

    Concernant les pôles, nous allons travailler sur plusieurs améliorations qui ont été prises sur base de nos rencontres avec les différents acteurs et corroborées par les recommandations du conseil de l’industrie :
    * Améliorer l’encadrement des pôles (leurs missions, leur évaluation, leur financement) ;
    * Instaurer un véritable « contrat » avec les pôles afin de définir les objectifs, les responsabilités et les moyens ;
    * Analyser les critères de sélection des projets ;
    * Établir les critères de sélection du jury international ;
    * Rationnaliser et simplifier les procédures administratives entourant les pôles de compétitivité ;
    * Intensifier la collaboration entre les pôles et les administrations fonctionnelles ;
    * Améliorer l’outil de suivi, de reporting en collaboration avec l’IWEPS ;
    * Stimuler la participation des PME (créer un outil de financement plus adapté).