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Le cahier de revendications adressé par l'Union wallonne des entreprises (UWE) au Gouvernement en matière de formation

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 109 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/10/2017
    • de TILLIEUX Eliane
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Les entrepreneurs et les entreprises veulent la croissance : la croissance de leurs entreprises, au bénéfice de l’emploi, au bénéfice de toute l’économie wallonne et donc de tous les Wallons.

    A partir de ce constat, l’Union wallonne des entreprises vient de remettre au Gouvernement wallon un cahier de revendications comprenant 20 mesures très précises, la marche à suivre pour leur concrétisation et des échéances. L’ensemble de cette feuille de route devra être finalisée pour fin 2019.

    Certaines de ces mesures concernent l’emploi et la formation, comme l’intégration des nouveaux profils métiers dans l’enseignement et la formation. L’objectif est de mettre en place un état des lieux des métiers en demande, des cursus d’enseignement et de formation et, parmi ceux-ci, ceux qui conduisent ou non à l’emploi, afin de renforcer ou de mettre sur pied une offre qui répondent vraiment aux besoins des entreprises.

    Dans quel délai cette mesure devrait-elle être concrétisée selon l’UWE ? Ce délai est-il réalisable ?

    Quels contacts ont-ils été pris avec les Ministres de l’Enseignement en FWB et en Communauté germanophone ?

    Quelles sont les recommandations du FOREm et de l’IFAPME à cet égard ? Quelle sera la place des Instances Bassins dans cette réflexion ?
  • Réponse du 17/11/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les recommandations de l’Union wallonne des entreprises rejoignent les orientations de la DPR. Celle-ci prévoit explicitement de « Soutenir une formation de qualité en phase avec les besoins actuels et futurs des employeurs, en particulier orientée vers les métiers en pénurie en offrant des garanties de débouchés ».

    Les états des lieux sur les métiers en demande, les métiers en pénurie et les métiers d’avenir existent. De même que les données concernant les filières de formation et les taux d’insertion. Les opérateurs de formation professionnelle collaborent avec les secteurs professionnels.

    On peut bien entendu actualiser ces analyses, ce travail est nécessaire étant donné l’évolution rapide des besoins en compétence sur le marché du travail. Je pense toutefois qu’il est grand temps d’accélérer le passage à l’action et d’agir dans une optique de résultats en termes d’insertion.

    J’attends de l’ensemble des acteurs de la formation et de l’insertion qu’ils passent à une logique d’impact. Il leur appartient de se saisir des études et des outils existants pour faire évoluer leur offre de services et de formation.

    À titre d’exemples, pour le FOREm, j’ai défini un ensemble d’indicateurs d’impact qui guideront la mise en œuvre du contrat de gestion. J’évaluerai l’action du FOREm par sa capacité à insérer les demandeurs d’emploi. Avec l’IFAPME, des priorités d’action autour de filières porteuses, de métiers en pénurie et des compétences en langues et numériques sont en train de se mettre en place avec les entreprises partenaires.

    Dans, les instances bassins, des pôles de synergie sont identifiés autour de métiers et de filières. Ils sont à prioriser et à mettre en œuvre avec efficacité et moins dans une optique d’expérience partenariale pilote. Des réponses communes doivent être aussi apportées à des problématiques transversales wallonnes afin d’augmenter leur impact.

    Par ailleurs, des contacts sont bien sûr établis avec la Ministre de l’Enseignement, notamment dans le cadre du déploiement de filières d’excellence en alternance. La priorité du Gouvernement de mettre le focus sur l’organisation de formation dans les métiers en pénurie a été rappelée.

    En matière d’alternance, la Communauté germanophone est très dynamique. Des contacts sont établis. Il en est de même qu’avec d’autres régions afin de renforcer les coopérations interrégionales en matière de formation et d’emploi conformément aux objectifs de la DPR du Gouvernement.