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Le développement de filières d'excellence en alternance

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 110 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/10/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    La Déclaration de politique régionale met en avant le volonté de Monsieur le Ministre de faire de la formation en alternance une priorité. Cette formule d'apprentissage qui combine des périodes de formation générale et professionnelle à l'école ou en centre de formation agréé avec des périodes de stage pratique en entreprise permet aux apprenants de se former, d'acquérir une expérience et des compétences en lien avec le marché du travail, d'obtenir une qualification officielle et reconnue et de percevoir une rémunération.

    Quelle est la stratégie de Monsieur le Ministre en matière de développement des filières d'excellence en alternance afin de renforcer l'attractivité et la pertinence de ce mode d'apprentissage ?

    La DPR indique également qu'il sera veillé à un assouplissement des dispenses pour formations des classes moyennes afin de permettre à un plus grand nombre de demandeurs d'emploi d'y accéder. En quoi consistera ce dernier ?

    Des contacts avec la Fédération Wallonie-Bruxelles sont-ils prévus afin de renforcer la structuration et la complémentarité des offres d'enseignement en alternance entre Bruxelles et la Wallonie ?
  • Réponse du 13/11/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Je confirme qu’une priorité est réellement accordée à la formation en alternance, qui combine la formation théorique et la pratique concrète en milieu professionnel.

    Les chiffres disponibles en matière d’insertion professionnelle sont excellents puisqu’on atteint près de 80 % d’insertion après 12 mois il est démontré que les apprentis certifiés sont aussi ceux qui s’intègrent le plus vite et le plus durablement au cours de la première année suivant la sortie de formation.

    En ce qui concerne, les filières d’excellence en alternance qui seront développées afin de renforcer l’attractivité et la pertinence de ce mode d’apprentissage, je compte mettre en place de nouvelles offres de formation adaptées aux besoins des entreprises, des secteurs professionnels et en lien avec les développements économiques et chantiers actuels tels que le smartgrid, les objets connectés, la mobilité électrique...

    À mon sens, l’excellence passe par le développement de nouvelles filières, mais également en insufflant l’esprit d’entreprendre, l’autonomie, la prise en main de son avenir en montrant par l’exemple que ce soit possible, en permettant des rencontres dynamisantes avec des jeunes entrepreneurs, des coopérateurs, des entrepreneurs de l’économie sociale, ou marchande pure, avec des jeunes de l’alternance qui ont créé leur entreprise. Je voudrais également renforcer les liens avec des dynamiques proches de celles des étudiants entrepreneurs…

    Cette excellence c’est aussi une mise en application d’une pédagogie entrepreneuriale.

    En ce qui concerne l’assouplissement des dispenses pour reprise d’une formation en alternance dans un métier en pénurie, un premier pas a déjà été effectué via une circulaire interprétative de l’Arrêté royal « chômage » du 25 novembre 1991. Cet assouplissement porte sur deux aspects :
    - Réduction du nombre de jours d’indemnisation obligatoire pour pouvoir en bénéficier. Cette période est passée de 3 mois à un jour ;
    - Suppression de la condition de diplôme. Dorénavant, une personne qui dispose déjà du CESS pourra aussi bénéficier de la dispense.

    Concernant les contacts avec la Fédération Wallonie-Bruxelles pour renforcer la structuration et la complémentarité des offres d’enseignement et de formation en alternance, j’utilise à ce jour, les lieux d’échange et de concertation existants :
    - le Service francophone des Métiers et des Qualifications;
    - l’Office francophone de la Formation en Alternance.