L'usage du collier électrique pour chiens
- Session : 2017-2018
- Année : 2017
- N° : 271 (2017-2018) 1
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Question écrite du 30/10/2017
- de POTIGNY Patricia
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Il y a quelque temps, le Conseil wallon du bien-être des animaux a rendu à Monsieur le Ministre une proposition d’avis visant à interdire l’utilisation et la vente de colliers électriques.
L’abus de cet appareillage peut s’avérer stressant et traumatisant pour le chien et une grande majorité des associations recommandent l’utilisation d’alternatives par des méthodes positives et amicales. Ce que vient également confirmer une enquête menée par la Croix bleue où 2 600 vétérinaires dénoncent son usage.
Néanmoins, certains se sont insurgés quant à cette possible interdiction réclamant une étude scientifique exhaustive.
Suite à ces différentes analyses qui lui ont été communiquées, Monsieur le Ministre avait annoncé attendre d’autres rapports et prendre un temps de réflexion avant toute prise de décision.
Pourrait-il me dire où il en est dans le suivi de ce dossier ?
Les compléments d’information demandés lui sont-ils parvenus ?
Dans l’affirmative, y a-t-il des éléments neufs et quelles sont les recommandations ?
Par qui ont été élaborés ces rapports ?
Réponse du 21/11/2017
- de DI ANTONIO Carlo
Comme déjà indiqué, depuis des années, le collier électrique est un sujet complexe, avec des avis nuancés issus de débats controversés.
L’adoption et surtout l’exécution du Code wallon du bien-être animal sont des occasions de réfléchir aux normes en la matière.
Il est prévu par le Code que le Gouvernement wallon puisse interdire l’utilisation d’accessoires causant aux animaux des douleurs, souffrances ou lésions évitables. Le Gouvernement wallon disposera donc de moyens pour, le cas échéant, réglementer cette matière.
Les propositions qui seront formulées au Gouvernement wallon donneront ainsi écho aux avis déjà rendus et cités. Pour proposer l’action la plus adéquate, l’expertise de l’administration ainsi que d’autres spécialistes de terrain sera bien entendue exploitée. Outre l’avis émis par le Conseil wallon du bien-être des animaux, ces consultations seront menées lorsque le Code wallon du bien-être animal aura été adopté.
En tout état de cause, une première étape intéressante serait de ne plus laisser ces colliers en usage libre, mais bien de conditionner leur utilisation à des situations limitées et justifiées.