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La gare de Fleurus

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 279 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 31/10/2017
    • de SALVI Véronique
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le Ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, a annoncé le 12 octobre dernier que la gare de Fleurus était finalement retenue pour accueillir le point d’accès ferroviaire à l’aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud (BSCA). Si cette décision permet de clore un débat vieux de plusieurs années sur la déserte ferroviaire de l’aéroport plusieurs questions demeurent en suspens.

    Monsieur le Ministre  peut-il faire le point sur le financement de ce projet ? La Wallonie sera-t-elle sollicitée ? Je rappelle que la Wallonie avait proposé la réaffectation des 257 millions d’euros, prévus en préfinancement pour la création d’une aérogare, afin de débloquer le dossier RER que le fédéral ne parvenait pas à financer, il ne faudrait pas que nous payions deux fois.

    Des questions demeurent concernant la fréquence des trains (actuellement un par heure, deux aux heures de pointe) et leurs horaires seront-ils adaptés à ceux de l’aéroport ?

    La gare de Fleurus étant séparée de deux kilomètres de l’aéroport, il sera nécessaire de mettre en place une navette de bus. Le coût d’exploitation de celle-ci est estimé à 550.000 euros par an, plus 60.000 euros d’amortissement du matériel roulant. Ceci à charge de la Région. Des montants complémentaires seront-ils délivrés afin de couvrir ces coûts ? Si le TEC Hainaut devait supporter ce coût seul, le service proposé à ces clients serait automatiquement impacté, ce qui n’est pas acceptable.

    Pourrait-il être envisagé de charger BSCA de l’organisation de cette navette afin de décharger le TEC Hainaut de cette mission ?

    Une navette est actuellement opérationnelle entre la gare de Charleroi-Sud et l’aéroport, sera-t-elle maintenue ?

    Enfin dans le cadre du projet de création d’une aérogare un certain nombre de terrains avaient été réservés au plan de secteur dans la zone autour de Pont-à-Celles, Luttre. Vu la solution trouvée pourront-ils être rapidement libérés ?
  • Réponse du 22/11/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    La gare de Fleurus n’est pas séparée de 2 km de l’aéroport, mais de 7 km. L’aller-retour est donc de 14 km.

    Actuellement, il est envisagé de confier l’exploitation de cette navette au TEC Charleroi, mais toutes les solutions peuvent être envisagées. Le coût de cette mise en service sera pris en charge de la même manière que la ligne A qu’il n’est pas envisagé de supprimer.

    En effet, la liaison par autobus entre les gares de Fleurus et Luttre et l’aéroport de Charleroi ainsi que l’aéropôle sont complémentaires, et donc non concurrentes, de l’actuelle liaison entre la gare de Charleroi Sud et l’aéroport.

    D’après les études menées par la SNCB, elle vise à capter une clientèle complémentaire vu qu’une liaison en train viendra directement, selon la SNCB, de Louvain et de Flandre d’une part et de Bruxelles d’autre part, à raison de deux trains par heure.

    Les navettes de liaison entre l’aéroport, l’aéropôle et les gares seront bien évidemment coordonnées au niveau des horaires.

    La liaison spécifique vers la gare de Luttre sera étudiée dans le cadre du groupe de travail de ce dossier ainsi que la déserte des pôles adjacents à l’aérogare.

    Si la navette vers la gare de Luttre se confirme bien à la suite des études, le périmètre de réservation pourrait alors être revu au plan de secteur pour libérer les terrains actuellement réservés pour une éventuelle infrastructure ferroviaire.