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Les détecteurs anti-noyade

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 86 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 31/10/2017
    • de POTIGNY Patricia
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives

    En janvier dernier, le Ministre Paul Furlan, un des prédécesseurs de Madame la Ministre, annonçait vouloir diminuer le risque de noyade dans les piscines publiques, et ce, dans le cadre du Plan piscines en installant des détecteurs anti-noyade.

    Pour ce faire, le Gouvernement wallon avait lancé un appel à projets à destination des communes et provinces en charge de la gestion et de la sécurité de ces piscines afin d’y placer un équipement préventif.

    Sait-on quel a été le succès de cette opération auprès des institutions communales et provinciales ? Combien de dossiers ont été rentrés ?

    Par ailleurs, Monsieur Furlan informait qu’Infrasports serait « susceptible » de subsidier ces dispositifs d’aide à la surveillance. Madame la Ministre confirme-t-elle ce point ?

    De manière générale, quelle sera sa position sur ce sujet ?
  • Réponse du 20/11/2017
    • de DE BUE Valérie

    Je confirme que le Plan piscines bien qu’ayant un spectre d’actions plus large que l’installation de détecteurs de noyade au sein des piscines, a bien permis aux porteurs de projet d’intégrer ces dispositifs dans leurs demandes de subvention.
     
    En effet, tous types de travaux de rénovation ou de mise en conformité étaient éligibles dans le cadre de ce plan, en ce compris l’installation de détecteurs de noyade.
     
    56 dossiers ont été rentrés couvrant tous types d’intervention au sein des piscines à rénover (enveloppe, techniques spéciales, bassin, plages…).
     
    Je confirme donc de manière générale que l’installation de dispositifs d’aide à la surveillance est éligible au subside.   Mes services encouragent d’ailleurs leur mise en place dans le cadre de projets de rénovation ou de nouvelles constructions pour autant que les contraintes infrastructurelles le permettent. Je rappelle cependant qu’il s’agit bien d’un dispositif d’aide à la surveillance, lequel ne remplace pas la surveillance humaine qui demeure indispensable.