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La place du Verband Deutschsprachiger landwirte.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2005
  • N° : 21 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 12/10/2005
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    Le Verband Deutschsprachiger landwirte est une organisation agricole réunissant une grande partie des producteurs de lait et de viande germanophones. Par ailleurs, il existe également une aile germanophone de la FWA, moins nombreuse que le VDL.

    D'une manière générale, le VDL travaille en bonne collaboration avec la Division générale de l'agriculture ainsi qu'avec les autres administrations wallonnes.
    Néanmoins, il serait peut-être opportun de réfléchir à son intégration dans les processus de concertation au niveau wallon. En effet, il serait bien venu afin de représenter le secteur du lait des Hautes Ardennes. Il s'agirait qu'il ait un accès direct aux concertations, négociations et autres groupes de travail qui sont parfois mis en place.

    Par ailleurs, au printemps dernier, lors d'une visite à Saint Vith, Monsieur le Ministre ne s'était pas montré réfractaire à cette idée. Nous sommes maintenant en automne 2005 et il ne sera pas étonné si je m'intéresse au suivi de ce qui a été annoncé. Pourrait-il dès lors m'informer comment et dans quels délais il pense intégrer le VDL concrètement dans les structures wallonnes ?
  • Réponse du 18/10/2005
    • de LUTGEN Benoît

    Ma mission de Ministre de l'Agriculture et de la Ruralité au sein du Gouvernement wallon est de donner à notre agriculture sa place au sein de la société wallonne. Je veux promouvoir une agriculture wallonne performante où chaque agricultrice et agriculteur soit reconnu. En cela, je suis Ministre pour tous et de tous les agriculteurs.

    C'est pourquoi, depuis ma prise en fonction, j'ai rencontré les agriculteurs du VDL, comme ceux de la Fédération de l'union des jeunes agriculteurs (la FUGEA) ou du mouvement d'action paysanne (le MAP).

    Régulièrement, mes collaborateurs ont des contacts et reçoivent au cabinet les représentants de ces organisations pour entendre et intégrer des sensibilités économiques et sociales parfois différentes.

    En ce qui concerne le VDL, j'ai rencontré à plusieurs reprises, de même que mes collaborateurs,

    des membres et des responsables de cette organisation.

    Je souhaite qu'une approche pragmatique du problème entre les agriculteurs germanophones de toute tendance permette une plus grande coopération.

    En réponse à une lettre du 30 novembre 2004 par laquelle la FWA me transmettait des propositions d'ouverture entre les deux organisations agricoles germanophones, j'ai soutenu l'idée de convergence, qui ne pourra qu'être bénéfique aux agriculteurs germanophones de notre Région.

    Prochainement, une réunion rassemblant la FWA et le VDL aura lieu dans mon cabinet avec mes collaborateurs pour parler de la problématique du lait et de l'exemple allemand de bourse des quotas.

    Le problème plus aigu du financement public des services de remplacement devrait aussi être abordé dans les prochaines semaines. J'estime que tous les services doivent être intégrés dans la Fédération wallonne des services de remplacement et que les trois services couvrant l'arrondissement de Verviers, à la satisfaction de tous leurs membres, devraient coordonner mieux leurs actions, ce qui les rendrait encore plus performants. Je suis prêt à les y aider, mais ce sont eux qui doivent démontrer leur volonté de coopérer.