à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
A partir de 2021, le Gouvernement flamand n’attribuera plus des projets qu’aux entreprises utilisant l’asphalte écologique pour les travaux routiers. C’est-à-dire un asphalte posé à une température de 110 degrés centigrades au lieu de de 155.
Cet asphalte à température réduite ou “l’asphalte vert” est produit dans les usines, à l’aide de gaz naturel et les matières premières y sont séchées sous un toit, de sorte que moins de CO2 est libéré lors du processus de production.
En 2014, un projet-pilote d’un kilomètre avait été testé à Kontich sur la N171. Les émissions de CO2 ont diminué de 33 %.
Il apparaît également que l’asphalte vert est aussi efficace que l’asphalte ordinaire. A ceci près qu’étant donné que ce type d’asphalte refroidit plus vite, les routes peuvent rouvrir plus vite à la circulation aussi, la chaleur et les émanations sont moindres, il y a moins d’odeurs et de fumée, ce qui constitue un plus en termes de confort et de santé pour travailleurs qui font les routes.
Qu’en est-il en Wallonie ?
Avons-nous déjà utilisé ce type d’asphalte sur nos routes ? Dans la négative, qu’attendons-nous ?
Dans l’affirmative, combien de routes sont composées d’asphalte vert ? Monsieur le Ministre peut-il me les citer et m’indiquer si nous avons noté une différence en termes de qualité et d’entretien de l’asphalte ?
Une mesure similaire pourrait-elle voir le jour en Wallonie ?
Réponse du 04/12/2017
de DI ANTONIO Carlo
En Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et des travaux publics du 13 novembre 2017, j’ai développé la réponse à cette question. J'invite par conséquent l'honorable membre à consulter le compte-rendu de la séance.