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Les lacunes dans la formation et l'information des propriétaires de nouveaux animaux de compagnie (NAC)

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 333 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 14/11/2017
    • de ONKELINX Alain
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Je suis depuis plusieurs années la question de la détention des NAC.

    Je lisais récemment que 75 % des reptiles domestiques mourraient dans les douze mois qui suivent l'achat.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il ces chiffres et qu'en est-il pour les autres NAC ?

    Les questions de la formation et de l'information des détenteurs sont cruciales. Il y a plusieurs mois, il parlait de réflexions sur le sujet. Qu'en est-il aujourd'hui ?

    Enfin, l'élaboration d'un nouveau groupe de travail concernant les oiseaux et les rapaces était annoncée.

    Ce groupe a-t-il déjà pu être mis en place ? Si oui, où en sont ses travaux ?
  • Réponse du 01/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les chiffres évoqués démontrent une nouvelle fois qu’il est indispensable de réguler l’acquisition et la détention des nouveaux animaux de compagnies.

    Il est donc important d’adapter ce cadre réglementaire. Le fait de détenir un reptile n’est pas similaire à la détention d’un chat ou d’un chien. Par ailleurs, il faut gérer le risque de laisser échapper des espèces qui auraient un impact sur l’environnement. Les travaux suivent donc leur cours.

    Pour les reptiles, une liste positive sur la base de l’avis rendu par le Conseil wallon du bien-être des animaux sera proposée. Il s’agit d’une liste des animaux autorisés à la détention.

    Pour les reptiles, des conditions de commercialisation sont déjà à respecter. Elles se rapportent à la détention dans les animaleries et aux informations à fournir à l’acheteur. Le commerçant doit donner des indications sur les conditions de température, d’hygrométrie, le régime alimentaire, la taille adulte de l’animal et le type de vivarium nécessaire.

    Les animaleries sont en outre tenues de faire appel à un vétérinaire chargé de faire des visites régulières de l’établissement et de donner des conseils scientifiquement valides.

    Les particuliers doivent détenir, dans certains cas, un permis d’environnement et des documents CITES (La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) pour les espèces menacées.

    En termes de sensibilisation, nous travaillons à l’élaboration de fascicules spécifiques à certaines espèces pour reprendre les conseils et bonnes pratiques en matière de bien-être animal. Cet outil d’information pourrait également être utilisé pour ces NAC, mais l’intention n’est pour autant pas d’en favoriser l’acquisition.

    Par ailleurs, pour les oiseaux et rapaces, le Conseil wallon du bien-être des animaux a terminé son travail sur le Code wallon du bien-être animal. Il va pouvoir maintenant continuer ses travaux quant à la liste positive des oiseaux et rapaces. Dans ce cadre, un groupe spécialisé sera effectivement créé.