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La révision des normes pour le chlore et ses dérivés

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 335 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/11/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Il y a un an, 213 piscines ont été contrôlées par l’Institut scientifique de service public (ISSeP) chargé de la surveillance de l’environnement en Wallonie. L’objectif était de vérifier le respect des normes pour le chlore et ses différents dérivés.

    A ce jour, la Wallonie dispose de 321 piscines dont 118 sont couvertes. Elles font plus de 100 m◊ de superficie et ont une profondeur supérieure à 40 cm. Parmi ces établissements, 99 % ont recours au chlore, seul ou en combinaison avec les ultraviolets ou l’ozone, pour éviter la propagation de germes.

    Sur les 213 piscines contrôlées, 1,2 % de celles-ci n’atteignaient pas la valeur minimale de chlore. Autrement dit, elles n’assuraient pas une désinfection correcte de l’eau. À l’inverse, 9,8 % des piscines dépassaient la limite supérieure pour le taux de chlore libre. Toujours selon le rapport l’ISSep, le taux de chlore combiné pose problème dans 3,7 % des cas et le taux de trichloramine semble inquiétant.

    Le chlore combiné et la trichloramine sont produits lorsque le chlore réagit avec la salive et l’urée contenue dans l’urine. Le chlore combiné peut passer à travers la peau et toucher des organes tandis que la trichloramine s’attaque aux voies respiratoires.

    Selon 61 rapports issus de l’autocontrôle, 13 % des établissements dépassent le taux de 0,5 milligramme. Dans d’autres pays, tel que la France ou l’Allemagne, le seuil est fixé à 0,3 et leur but est d’arriver à 0,2. Monsieur le Ministre, une révision des normes wallonnes en la matière ne pourrait-elle pas voir le jour ? La Wallonie pourrait en effet appliquer des normes plus sévères comme c’est déjà le cas en Allemagne.
  • Réponse du 07/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme il a été répondu récemment à la question orale de M. Mouyard, intitulée « le respect des normes pour le chlore et ses dérivés dans les piscines », l’avis des spécialistes en la matière à l’administration est qu’il n’y pas de problème majeur quant à l’utilisation du chlore dans les piscines.

    Néanmoins, il vient d’être demandé à l’ISSeP et à la Direction générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (DGO3), en collaboration avec la Direction générale opérationnelle des Routes et Bâtiments (DGO1) pour la partie les concernant, de réaliser conjointement une analyse des règlementations relatives aux piscines afin de voir si des améliorations peuvent être apportées, notamment pour favoriser davantage les systèmes alternatifs au chlore.

    Leur rapport est attendu pour la fin du premier trimestre 2018.