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La faillite de Lifé Pharma

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 151 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/11/2017
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    La Dernière Heure de ce mercredi 8 novembre nous confirme la faillite de la coopérative Lifé Pharma.

    Effectivement, la société Lifé Pharma n’a pas reçu d’offre de reprise lors de la procédure de réorganisation judiciaire qu’elle avait mise en place.

    Elle a demandé ce mardi sa mise en faillite. Au total, 75 personnes perdent leur emploi, mais conservent l’espoir qu’un repreneur se manifeste après la faillite pour sauver l’ensemble ou une partie de l’emploi.

    Le personnel conserve un espoir quant à l’arrivée d’un repreneur à l’issue de la faillite.

    Si tel n’est pas le cas, un plan de reclassement des 75 travailleurs concernés est-il déjà envisagé par Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Par jugement du 27 juin 2017, le tribunal de Commerce de Liège avait déclaré ouverte la procédure de réorganisation judiciaire par accord collectif et accorde à « Lifé Pharma scrl » un sursis de 3 mois, soit jusqu’au 27 septembre 2017.

    Par jugement du 11 août 2017, l’objectif de la procédure de réorganisation judiciaire dont Lifé Pharma bénéficiait avait été modifié, celui-ci devenant le transfert sous autorité de justice de l’entreprise ou de ses activités. 2 avocats avaient été désignés en qualité de mandataires de justice chargés d’organiser et de réaliser le transfert.

    Le 31 août, la société avait introduit une requête demandant la prolongation du sursis jusqu’au 27 novembre (soit 2 mois de plus) afin de permettre aux mandataires de justice d’organiser le transfert d’activités dans les meilleures conditions possible, sachant que la date limite de réception des offres de reprise avait été fixée au 30 octobre 2017.

    Malheureusement, les mandataires de justice n’ont reçu aucune offre valable dans le délai imparti alors que jusque-là, trois candidats potentiels demeuraient en lice.

    Le conseil d’administration de la société a donc dû se résoudre à demander à l’avocat de l’entreprise d’introduire une requête en fin anticipée de la PRJ. S’en est suivi l’aveu de faillite qui a été examiné par le tribunal de commerce de Liège à l’audience de ce mardi 7 novembre 2017.

    Une cellule de reconversion dédicacée est actuellement mise en place. Celle-ci sera opérationnelle dès le 1er janvier 2018.