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L'amélioration de l'empreinte écologique grâce aux transports en commun

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 401 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/11/2017
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    La Commission européenne a publié un rapport alarmant sur les objectifs climatiques de la Belgique le 7 novembre 2017. Bien que l'Union européenne soit en passe d'arriver à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020, la Belgique est, dans cet objectif collectif, un mauvais élève.

    Les causes identifiées par la Commission européenne sont multiples et je souhaitais attirer l'attention de Monsieur le Ministre sur deux points : l'attrait des Belges pour les déplacements en voiture, mais aussi le manque d'investissement dans les transports en commun.

    L'un et l'autre sont évidemment liés. Pour beaucoup de Wallons, il serait difficile d'imaginer de voyager autrement qu'en voiture faute de transports en commun performants. Alors que dans certaines zones, il y a trop peu de bus, dans d'autres, les bus sont bondés.

    En vue d'attirer les Wallons vers les transports en commun et par la même occasion d'améliorer l'empreinte écologique de notre Région, ne faudrait-il pas mieux desservir l'ensemble du territoire tout au long de l'année ? Quelles sont les intentions de Monsieur le Ministre en la matière et que donnent ses contacts avec le groupe TEC à ce sujet ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il est en effet indispensable de renforcer l’utilisation du transport en commun.
    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la vision FAST de la mobilité 2030 qui a été adoptée en octobre par le Gouvernement wallon sur ma proposition prévoit une augmentation de la part modale du bus de 4 % aujourd’hui à 10 % en 2030. Cette augmentation devrait se répartir sur les 3 prochains contrats de service public.

    La première augmentation s’effectuera grâce à plusieurs actions conjointes. Parmi celles-ci : des investissements en exploitation, des investissements en infrastructure visant à donner aux transports publics un avantage concurrentiel en termes de vitesse par rapport à la voiture (priorités, sites propres…), une modification progressive, mais importante de la structure de l’offre de service en vue de privilégier les liaisons directes, cadencées et le rabattement vers celles-ci au moyen de solutions complémentaires pertinentes d’un point de vue écologique et économique, une amélioration de la fiabilité du service en particulier en matière de ponctualité et d’information en temps réel.

    Les mesures plus précises en termes d’évolution attendue et de déploiement de l’offre de service seront décrites et budgétées dans le cadre du schéma régional de mobilité qui constitue la première mise en application de la vision FAST et qui sera soumis au Gouvernement à l’été 2018.