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Le travail et la formation dans un monde de nouvelles technologies

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 158 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 29/11/2017
    • de CULOT Fabian
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    La société évolue. Chaque jour est toujours plus imprégné de technologie. Il faut s’y adapter. Ce ne sont cependant par les métiers qui disparaissent, mais la forme sous laquelle ils sont pratiqués aujourd’hui.

    Pour avancer avec (et non contre) l’intelligence artificielle, il faut aller où elle n’est pas, car elle n’est pas transversale. C’est-à-dire qu’elle se développe de manière ponctuelle, sur certaines tâches précises et l’homme n’a aucun intérêt à opposer son travail à celui de l’intelligence artificielle, car dans ces fonctions précises, elle lui sera de facto un jour supérieure. L’homme doit donc, tel qu’il l’a toujours fait, s’adapter au changement et à l’évolution technologique. Des tâches disparaîtront et de nouvelles se créeront. C’est ce qu’on appelle la destruction créatrice.

    Comment, en tant que Ministre en charge de la Formation, Monsieur le Ministre aide-t-il les chercheurs d’emploi à être prêts au futur marché de l’emploi ?

    Y a-t-il des formations qu'il identifie comme étant « obsolètes » et d’autres « d’avenir », voire « à créer » ?

    Consulte-t-il des chercheurs en pointe en matière d’évolutions technologiques afin d’ajuster ses offres de formations aux besoins futurs du marché de l’emploi ?

    Des contacts sont-ils poursuivis avec la Fédération Wallonie-Bruxelles afin que celle-ci adapte l’offre d’enseignement aux besoins identifiés au niveau de la Wallonie en matière d’intelligence artificielle ?
  • Réponse du 11/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Il est clair que les avancées en intelligence artificielle mettront fin à certaines professions, mais en créeront d’autres. Des métiers auxquels nous ne pouvons pas encore penser seront créés. Pour exemple, l’Internet a créé de nouveaux métiers, de nouvelles fonctions et de nouveaux emplois.

    Les opérateurs de formation professionnelle collaborent avec les secteurs professionnels et des états des lieux sur les métiers en demande, les métiers en pénurie et les métiers d’avenir existent. Le FOREm a, notamment, mis en place des actions avec les experts et les acteurs du secteur comme les DAS (Domaine d’Activité Stratégique) TIC.

    Par ailleurs, le FOREm réalise des études prospectives, comme abilitic2perform, afin de percevoir les évolutions des métiers et d'adapter l'offre de formation. Ces analyses mettent en lumière les impacts que les évolutions liées à la transformation numérique de l'économie wallonne ont sur le contenu des métiers et sur les compétences attendues aujourd'hui, mais également dans plusieurs années. Ces rapports sont disponibles sur le site du FOREm.

    De plus, de nouveaux programmes informatiques permettront de réaliser un matching encore plus performant entre les compétences et souhaits des demandeurs d’emploi et les opportunités du marché.

    Des contacts sont bien sûr établis avec la Ministre de l’Enseignement, notamment dans le cadre du déploiement de filières d’excellence en alternance.