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L'activation en matière d'emploi

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 160 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 29/11/2017
    • de MOTTARD Maurice
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Malheureusement les allocations les plus basses n’atteindront pas le seuil de pauvreté européen lors de cette législature.

    Le Gouvernement Michel s’était pourtant engagé en 2014 à amener progressivement les prestations minimales de sécurité sociale et l’aide sociale au niveau du seuil de pauvreté européen.

    D'après la secrétaire d’État, Zuhal Demir : "La priorité va au marché de l’emploi, le risque de pauvreté est circonscrit à 4 ou 5% chez les travailleurs. Il faut donc mettre davantage l’accent sur l’activation, il faut également prendre des mesures supplémentaires telles que celles permettant l’accompagnement des femmes en situation monoparentale.".

    "L'activation" renvoie vers une responsabilité des demandeurs d'emploi indemnisés de ne pas être suffisamment actifs dans la recherche d’un emploi et donc d’être eux-mêmes responsables de la situation. C’est plus un discours dogmatique qu'un discours basé sur une analyse objective de la réalité.

    L’activation ne devrait-elle donc pas, pour le moins, être accompagnée d’un encadrement et de formations, et ce pour éviter de pousser la personne concernée sous le seuil de pauvreté ?
  • Réponse du 08/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    L’activation n’a en effet de sens que si elle est accompagnée d’encadrement et de formation.

    Je l’ai déjà affirmé à différentes reprises, plusieurs responsabilités sont engagées.

    Celles du demandeur d’emploi bien entendu, qui doit exploiter tous les leviers d’actions à sa disposition pour sortir de cette situation (conseils, accompagnement du FOREm, réponses aux offres d’emploi, formations, etc.), mais également le FOREm qui doit encadrer et orienter à bon escient ces personnes vers les métiers en demande et en pénurie.

    Mes priorités sont notamment :
    - Ne laisser personne au bord du chemin ;
    - Aider les personnes les plus fragilisées ;
    - Favoriser les formations aux métiers en pénurie et les formations en alternance, meilleurs garants pour l’insertion dans l’emploi.

    Enfin, trouver un travail ou créer son activité permet de réduire le risque de paupérisation. Il est donc nécessaire de profiter de l’embellie économique actuelle pour renforcer les actions d’insertion et ma volonté est de continuer à créer un climat positif et favorable à la création d’entreprises et d’emplois via des mesures concrètes en termes de soutien à l’innovation, à la recherche, au développement numérique et à la création d’emplois.