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L'analyse et les perspectives pour la catégorie des jeunes de 18-24 ans sans emploi

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 167 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/11/2017
    • de KILIC Serdar
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Un constat inquiétant vient d’être mis en exergue cette semaine : 1 jeune Wallon, de 18 à 24 ans, sur 6 est sans emploi et sans formation.

    La problématique de ces jeunes, surnommés NEETS, est de plus en plus dramatique. Ils sont, dans notre région, 2 fois plus nombreux qu’en Flandre. La Wallonie est également mal classée au regard des autres pays de l’Union européenne.

    Pourtant, lorsqu’ils sortent de leurs écoles et entrent dans le monde du travail ou, du moins, de la recherche d’un travail, il existe des soutiens qui se veulent efficients.

    Je pense aux conseillers référents du FOREm, aux missions régionales pour l’emploi, aux formations adaptées et d’autres encore. La mosaïque de ces outils est immense.

    Quelles sont les perspectives de Monsieur le Ministre pour réduire encore un peu plus le nombre de jeunes concernés dans cette catégorie ? 

    Comment mieux adapter les outils existants sans pour autant en créer de nouveaux ?

    A-t-il une grille de décodage plus affinée pour permettre de mieux cerner le public ciblé par cette problématique ?
  • Réponse du 08/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet lors de la commission parlementaire du 10 octobre 2017, en réponse à la question de Madame Gonzalez.

    J’ai fait de l’insertion des jeunes une de mes priorités et pour passer des décisions à l’acte, j’ai déjà initié plusieurs mesures :
    - Fixer des indicateurs de résultat au FOREm ;
    - Booster la formation aux métiers en pénurie ;
    - Renforcer la formation en alternance ;
    - Travailler sur la prise en charge des personnes les plus fragilisées avec une réflexion sur le rôle de chaque opérateur.

    Cependant, le constat d’échec de plus en plus interpellant de l’enseignement, avec des situations de décrochage qui durent parfois depuis plusieurs années complexifie le travail à mener avec les jeunes en vue de les insérer dans le marché de l’emploi.