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L'utilisation du chlore dans les piscines

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 425 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 29/11/2017
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    L’année dernière, l’Institut scientifique de service public (ISSeP) chargé de la surveillance de l’environnement en Wallonie a contrôlé 213 piscines afin de vérifier le respect des normes pour le chlore et ses différents dérivés.

    Actuellement, 321 piscines sont ouvertes en Wallonie dont 118 sont couvertes, font plus de 100 m2 de superficie et ont une profondeur supérieure à 40 cm. Parmi ces établissements, plus de 99 % utilisent le chlore, seul ou en combinaison avec les ultraviolets ou l’ozone, pour éviter la propagation de germes. En 2016, l’ISSep a contrôlé un total de 213 piscines.

    Parmi celles-ci, 1,2 % n’atteignaient pas la valeur minimale de chlore, n’assurant pas une désinfection correcte de l’eau. À l’inverse, 9,8 % des piscines dépassaient la limite supérieure pour le taux de chlore libre.

    Selon ce rapport de l’ISSep, le taux de chlore combiné pose problème dans 3,7 %. Les taux de trichloramine sembleraient également inquiétants : 13 % des établissements présentaient un dépassement du taux de 0,5 milligramme alors que, dans nos pays voisins, le seuil est fixé à 0,3, voire même à 0,2.

    Depuis de nombreuses années, les scientifiques appellent à la prudence : risques accrus de bronchiolite chez les jeunes enfants, et chez les nageurs réguliers à des signes histologiques de lésions pulmonaires, une hyperactivité bronchique, une augmentation de la prévalence de l'asthme et une sensibilité accrue à des allergènes.

    Alors que plusieurs scientifiques rappellent les dangers du chlore qui peut passer à travers la peau et toucher des organes et de la trichloramine qui s’attaque aux voies respiratoires, je souhaite savoir comment Madame la Ministre entend encourager le développement de méthodes de traitement des eaux alternatives ? Quelles sont les mesures prises pour réduire l'usage du chlore comme moyen de traitement de l'eau ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme il a déjà été expliqué à la question écrite n°350, l’avis des spécialistes en la matière à l’administration est qu’il n’y pas de problème majeur quant à l’utilisation du chlore dans les piscines.

    Néanmoins, il vient d’être demandé à l’ISSeP et à la Direction générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (DGO3), en collaboration avec la Direction générale opérationnelle des Routes et Bâtiments (DGO1) pour la partie les concernant, de réaliser conjointement une analyse des règlementations relatives aux piscines afin de voir si des améliorations peuvent être apportées, notamment pour favoriser davantage les systèmes alternatifs au chlore.

    Leur rapport est attendu pour la fin du premier trimestre 2018.