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La pollution à la suite de l'incendie sur le site industriel de NLMK à La Louvière

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 436 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 01/12/2017
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Le 21 novembre dernier, un important incendie a eu lieu sur le site industriel de NLMK à La Louvière, dans une tour de refroidissement qui était en phase de démantèlement.

    Les services de secours sont rapidement intervenus et un Plan d'urgence d'intervention communale a été déclenché, avant d'être levé quelques heures plus tard.

    Le site autour de l'incendie a été évacué et une zone de confinement a été instaurée à cause du risque de présence de particules fines et de particules d'amiante dans l'air. Cela concernait environ 500 logements.
    Il est prévu que des mesures de concentration des particules soient effectuées régulièrement sur site. Monsieur le Ministre peut-il me dire comment ce contrôle sera organisé et qui aura cette mission ? Son département est-il impliqué ?

    Près d'une semaine après les faits, on apprenait déjà qu'une zone au sol révélait des résultats positifs concernant la présence de particules d'amiante. Monsieur le Ministre confirme-t-il cette information ? Dans l'affirmative, peut-il apporter des détails sur les niveaux de particules mesurés ? Des zones d'habitations sont-elles concernées ? Comment est évalué le risque sanitaire et quel sera le suivi sanitaire des habitants dont le logement faisait partie de la zone de confinement ?
  • Réponse du 22/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le 21 novembre, l’agent de garde SOS Environnement-Nature a été directement informé par le centre de crise fédéral d’un incendie en cours à La Louvière dans l’enceinte des établissements NLMK.

    À l’arrivée de l’agent de garde, l’incendie était maitrisé. Les Services régionaux d'Incendie de La Louvière et de Mons étaient en effet intervenus.

    Suite à une décision de démantèlement, la SA DETRAMO était désignée pour assurer le chantier concernant cette tour de refroidissement. Cette firme procédait au découpage des attaches fixant les plaques d’asbeste-ciment recouvrant l’extérieur de l’édifice à l’aide d’un chalumeau. À cette occasion, des plaques de polyester se trouvant à l’intérieur de la tour de refroidissement se sont embrassées.

    Dans le cadre de l’incident, le Bourgmestre de La Louvière a déclenché le plan communal d’urgence. Parmi les mesures adoptées, il a mis en confinement les riverains situés dans l’axe des fumées (quartier de la Croyère).

    Les résultats des analyses d’air ont conclu qu’il n’y avait pas de fibre détectée. Les concentrations mesurées étaient toutes inférieures à la norme fixée (0,010 fibre/cm³).

    Les prélèvements de sol ont montré la présence d’éclats de tôles ondulées contenant de l’asbeste-ciment jusqu’à une distance d’environ 250 mètres autour de la tour incendiée, c’est-à-dire à l’intérieur du site et non dans les zones habitées. NLMK a pris les dispositions nécessaires pour éliminer ces éclats contenant de l’asbeste.