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Les centrales de mobilité en Communauté germanophone

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 444 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/12/2017
    • de DAELE Matthieu
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Lors de la commission relative au budget du 27 novembre dernier, Monsieur le Ministre a précisé que le Gouvernement avait prévu 1,1 million d’euros inscrits au budget 2018 pour avoir un système de mobilité en zone rurale qui soit une centrale générale pour toute la Wallonie avec des relais sur le terrain.

    Selon lui, l'action prioritaire pour répondre aux besoins spécifiques des zones moins desservies par les transports publics est de mettre en place une coordination régionale, des initiatives de mobilité complémentaire et une mise à disposition d'outils et de solutions performants qui centralisent des solutions.

    Monsieur le Ministre a également précisé que les moyens budgétaires régionaux initialement consacrés aux financements des structures locales de coordination seraient dans le futur dédiés à la mise en place et au fonctionnement d'une structure régionale unique. Il a prévu une phase de transition, durant le premier semestre de l'année 2018 et au cours de laquelle la collaboration avec les ASBL locales serait conservée. Il prolonge de six mois les subventions de toutes les associations, à condition qu'elles s'inscrivent dans la logique.

    Monsieur le Ministre peut-il me garantir que cette centrale wallonne unique sera 100 % bilingue (français-allemand) et tiendra compte de la Communauté germanophone ? Ne serait-il pas plus opportun de soutenir une centrale pour chaque bassin de vie et, en particulier, une centrale séparée pour la communauté germanophone, pour offrir un service de qualité aux citoyens de la Communauté germanophone dans leur langue maternelle ? Depuis 2005, l'ASBL Fahrmit a déjà fait ses preuves en maîtrisant son secteur et n´attend plus que l´approbation comme projet définitif.
  • Réponse du 22/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je souhaite apporter une réponse globale et durable à l’enjeu de la mobilité rurale de façon générale pour l’ensemble de la Wallonie.
     
    La situation financière actuelle de notre Région et l’état d’avancée des technologies que nous connaissons aujourd’hui me poussent à privilégier une solution centralisée plutôt que la création d’une multitude de petites structures localisées un peu partout en Wallonie.
     
    Toutefois, le système reposant sur des réalités locales, la connaissance, l’expérience et la maîtrise des agents déjà en place actuellement dans des structures de coordination de la mobilité seront bien précieuses dans la concrétisation de ce projet. Dans cet ordre d’idées, il sera notamment également tenu compte des spécificités de la Communauté germanophone.
        
    Comme il me semble essentiel que cette nouvelle structure soit mise en place dans les meilleures conditions organisationnelles, j’ai prévu une phase de transition durant le premier semestre de l’année 2018.
     
    Des rencontres au sein de mon cabinet ont déjà été organisées, et d’autres le seront encore au début de l’année prochaine, afin de discuter des modalités pratiques de cette collaboration.